Okobo, Ouattara, Motiejunas, ils étaient tous là ! L’Élan béarnais, en pleine course du maintien, a reçu au Palais des Sports le leader monégasque et ses nombreuses stars. Mais les Palois n'ont pas réussi à contrer la tornade monégasque et s'inclinent 94 à 72.
La montagne était trop haute à gravir. Les Palois se sont inclinés ce dimanche (94-72) face à Monaco, l'un des leaders de la compétition.
Ils avaient pourtant bien démarré. L'Élan Béarnais termine la mi-temps à 10 points de retard face aux superstars monégasques (36-46), après voir pris la tête, lors du premier quart-temps (20-17). Le match est complètement retourné, juste avant la mi-temps, initié par les Monégasques.
Sonnés par les attaques de Ouattara, l'Élan béarnais subit la seconde mi-temps, face à un Monaco qui ne redescend pas en intensité, jusqu'à la dernière seconde, et creuse ainsi l'écart. Fin du troisième quart-temps, les Monégasques devancent Pau de 18 points (67-49).
À mesure que les minutes s'écoulent, l'espoir s'amenuise. Les Palois s'accrochent, mais après quarante minutes de souffrances, la défaite est implacable. Vingt-deux points les séparent des Monégasques.
Signe annonciateur diront certains, la rencontre n'a failli pas avoir lieu. L'horloge des 24, un minuteur destiné à augmenter le rythme de jeu en forçant l'équipe offensive à tenter d'inscrire un panier avant la fin du temps imparti par le minuteur, est tombée en panne.
Victoire urgente
Il y a urgence. Il ne reste plus que sept matchs à l’Élan Béarnais pour tenter de se sauver. Dans une impitoyable bataille pour le maintien, chaque rencontre compte désormais pour tous les mal classés.
Actuellement dans la zone rouge en compagnie de Fos-sur-Mer, les Béarnais devront rester solidaires dans les prochaines semaines, car ils vont devoir négocier, dans cette fin de saison, l’un des calendriers les plus relevés…
Quatre équipes du top 5 du championnat sur la route des Palois, à commencer par le solide leader Monaco. Une armada calibrée Euroleague qu’il fallait affronter avec sérieux pour ne pas trop vite sombrer.
Mais Pau a peut être aperçu une lueur d’espoir le week-end dernier, en remportant le 113e Classico de l’histoire. À Beaublanc, dans l’antre de l’ennemi limougeaud, les Béarnais sont allés chercher un grand résultat (81-89), en étant très agressifs ! À l’image d’un Giovan Oniangue adroit (21 unités à 5-7 à 3 points) ou d’un Vitalis Chikoko en double (21 points, 11 rebonds).
L’Élan Béarnais aura eu huit jours pour bien préparer cette rencontre au Palais des Sports, quand les Monégasques, eux, dans cette même période, auront déjà joué 3 matchs. Une fraîcheur physique dont il faudra tirer profit !
Monaco : Elie Okobo de retour à Pau
C’est l’une des premières choses qu’il nous avait confiées lors du Media Day en septembre dernier. « J’ai hâte de revenir à Pau ».
Fraîchement médaillé d’argent à l’Euro avec l’équipe de France, Elie Okobo annonçait qu’il n’avait toujours pas digéré cette défaite au Palais des Sports avec l’ASVEL en décembre 2021. À l’époque, Brandon Jefferson arrachait la victoire (88-85) en envoyant 7 flèches longue distance. « Okoboss » désormais à Monaco, aura donc à cœur de briller ce dimanche face à son club formateur, pour oublier ce mauvais souvenir.
Mais le MVP des finales 2022 ne sera pas seul à faire le déplacement. Les stars du Rocher comme Mike James, Donatas Motiejunas ou Alpha Diallo devraient être alignés. Des Monégasques qui nourrissent l’ambition forte de rester sur le trône de Betclic Elite afin d’obtenir en mai l’avantage du terrain en Playoffs. La formation, entraînée par Saša Obradović, a toutes les cartes en main pour conclure une saison historique. Monaco est en effet toujours en course pour un incroyable triplé : Coupe de France, Championnat et Euroleague !