L’Élan Béarnais affronte Orléans à domicile mardi 30 janvier à 19 h 50 lors de la 18ème journée de Pro B, un match à suivre en direct sur France 3 NoA. Guillaume Bernibau, son tout nouveau président, nous livre son diagnostic sur l’état de santé du club à mi-parcours du championnat.
Après une première partie de saison positive avec 9 victoires et 8 défaites, l’Élan Béarnais vise la victoire contre Orléans. La revanche est attendue après la défaite de trois points au match aller. Les Palois restent sur deux victoires de rang, dont une après prolongation sur le parquet de la lanterne rouge Fos-Sur-Mer 90-97, et entendent bien réaliser la passe de trois.
Un début de saison en dents de scie
Les Palois veulent gagner en régularité et éviter les blessures qui les ont affectés depuis le début de la saison. Gaylor Curier est absent toute la saison, Kendall Antony indisponible plusieurs semaines, remplacé par Javon Master. Travis Cummings vient de se fracturer le petit doigt. Guillaume Berbinau, président de l’Élan Béarnais, reconnaît les défis liés à ces blessures à répétition : "On bricole depuis un moment avec le staff. Avec ces blessés, j’apprends l’adaptation et l’équipe trouve des solutions."
L’entrepreneur de 49 ans basé à Orthez se satisfait néanmoins de ce début de saison malgré quelques accros. "Je trouve que c’est plutôt une bonne première partie de saison avec des résultats effectivement un petit peu en dents de scie et deux très gros loupés à Denain et contre Antibes à domicile".
Une remontée difficile mais accessible
Les Béarnais sont dans la course aux playoffs et peuvent encore espérer la montée dans l’élite à la fin de la saison, même si la bataille fait rage et qu’ils ne sont pas favoris.
On vise une montée à moyen terme en Betclic Élite.
Guillaume Berbinau, président de l’Élan Béarnais
Pour rappel, seul le vainqueur des playoffs de Pro B aura la chance d’accéder en Betclic Élite à la fin de la saison en raison du passage de 18 à 16 équipes en première division et des trois descentes qu’elle engendre. "On a les joueurs pour aller au bout, même si aujourd’hui on n’est pas premier du classement. Par contre, on travaille avec un bon esprit compétitif, on est ambitieux et c’est ça notre objectif (de monter NDLR), en tout cas sportif. On est plutôt sur une stratégie de monter à moyen terme en Betclic Élite" déclare Guillaume Berbinau.
Une volonté d’assainir le club
Le natif d’Hagetmau dans les Landes s’engage également à long terme pour soigner les maux financiers de l’Élan Béarnais et y établir un modèle vertueux. Le passage des Américains a laissé des traces et le club était encore au bord de la disparition à l’intersaison. Lors de sa reprise du club, la dette s’élevait à 1,5 million d’euros.
Il faut que l’on travaille sérieusement pour trouver un équilibre financier à ce club.
Guillaume Berbinau, président de l’Élan Béarnais
Malgré ces paramètres et l’encadrement de la DNCCG, le gendarme financier du basket français, la nouvelle équipe dirigeante a travaillé à rendre l’équipe la plus compétitive possible. La preuve avec un budget de PRO B qui s’élève à presque 5 millions d’euros, le plus gros du circuit. " Je n’ai pas d’inquiétude sur un plan financier. Maintenant, il faut que l’on travaille sérieusement pour trouver un équilibre financier à ce club, et ça passe par de bons résultats sportifs et un long travail de refondation ". Un objectif ambitieux, qui nécessitera néanmoins du temps et de la patience pour les supporters.