En grève, les surveillants de la maison d'arrêt de Pau ont été délogés par les forces de l'ordre. Ils voulaient bloquer le ravitaillement de l'établissement pour protester contre leurs conditions de travail.
Les surveillants de la maison d'arrêt de Pau sont, eux aussi en colère. En écho au mouvement de grève national, ils protestent ce lundi matin leur établissement, et tenté de bloquer le ravitaillement de ce dernier. Une tentative avortée, après que le directeur de l'établissement a appelé les forces de l'ordre, venues les déloger.
Le blocage d'un transfert judiciaire a également échoué, seuls leurs actions pour empêcher les visite aux parloir ont abouti.
Soutien des élus socialistes
Solidaire du mouvement national, né après les agressions à répétition de surveillants de prison dans le Pas-de-Calais et en Corse, les surveillants ont fait part de leur volonté de poursuivre le mouvement ce mardi, alors que des négociations sont en cours au ministère de la Justice. Le député PS David Habib, et la sénatrice Frédérique Espagnac PS sont venues les soutenir ce lundi.(2) je vais saisir Madame Beloubet @justice_gouv: l’annonce des 4000 postes en 4 ans est insuffisante, 1200 postes aujourd’hui ne sont pas pourvus et combien de départs à la retraite prévus pdt ces 4 ans? On ne fera que maintenir les effectifs existants ! #PrisonsBloquees
— Frédérique Espagnac (@FEspagnac) 22 janvier 2018