Une surveillante de de la maison d'arrêt de Pau a été agressée par un détenu mineur ce mardi en fin d'après-midi. Elle a été évacuée par la police. Cette nouvelle agression intervient alors que les surveillants de l'établissement palois suivent le mouvement de grève national.
Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter.
Notre politique de confidentialité
Une femme surveillante gradée a été agressée par un détenu mineur incarcéré à la maison d'arrêt de Pau. Le détenu a asséné un violent coup de pied dans la porte de sa cellule au moment où la surveillante était venue l'ouvrir. La porte est venue la heurter en pleine tête.
Cette dernière a été évacuée par les forces de police présentes en renfort sur les lieux, alors que de nombreux agents suivent le mouvement de grève national. Après avoir été conduite à l'hôpital, elle a été entendue par les forces de l'ordre.
Vingt-deux heures de travail
La victime, qui effectuait le service de nuit, avait pris son service lundi à 18 heures. Aucun agent n'a pris son service ce mardi , en raison du mouvement de grève national des surveillants pénitentiaires.
La surveillante agressée a donc été réquisitionnée par la direction ce mardi matin, elle travaillait depuis 22 heures d'affilée lorsque le coup a été porté.
Mouvement de colère des surveillants
Les surveillants de la maison d'arrêt de Pau sont en grève, et en arrêt maladie pour une cinquantaine d'entre eux. Ils soutiennent le mouvement national et réclament de meilleures conditions travail, mais dénoncent également la gestion de l'établissement palois, jugée
"peu humaine" et
"peu professionnelle".
Des renforts pour la nuit
Des forces de sécurité ont été appelées en renfort pour assurer la sécurité de l'établissement pendant la nuit : trois membres du groupe
ERIS, les Equipes régionales d'intervention et de sécurité venus de Bordeaux, un policier de la
Bac et deux officiers de
l'ENAP, l'école nationale d'administration pénitentiaire, basée à Agen.
