Les chercheurs d'or ne sont pas les bienvenus au Pays basque : plus de 2000 personnes ont manifesté ce samedi après-midi à Bayonne pour s'opposer au projet de mines d'or
"Les mines d'or au Pays basque, c'est non." "Ama lurra ez hunki" (traduisez "Touche pas à notre terre"). C'est avec ces messages qu'ont manifesté ce samedi après-midi un peu plus de 2000 personnes dans les rues de Bayonne, pour rappeler leur vive opposition au projet de mines d'or au Pays basque.
Voilà deux ans que la société Sudmine, basée dans le Loiret, a déposé une demande de "permis exclusif de recherche de mines d'or". Le territoire visé porte sur près de 130km² autour de Cambo-les-Bains et Espelette dans les Pyrénées-Atlantiques.
L'appel à la manifestation a été lancé par plusieurs associations de défense de l'environnement, et entendu par plusieurs centaines de personnes, qui craignent notamment des effets dévastateurs sur l'environnement et les paysages.
Les chercheurs d'or ne sont pas les bienvenus au Pays basque : plus de 2000 manifestants l'ont rappelé ce samedi aprés-midi à Bayonne. Une compagnie minière a fait une demande auprès de l'Etat. Elle prévoit une centaine de sondages sur onze communes autour d'Espelette.
La communauté d'agglomération Pays Basque, les chambres consulaires locales ainsi que les maires des 11 communes concernées ont émis un avis défavorable.
Présents également dans le cortège, des agriculteurs et producteurs d'Ossau-Iraty, de piments d'Espelette ou cerises d'Itxassou, trois appelations agricoles présentes dans la zone visée par Sudmine.
Ecoutez Thierry Michel du Collectif "Stop Mines EH".
Les chercheurs d'or ne sont pas les bienvenus au Pays basque : plus de 2000 manifestants l'ont rappelé ce samedi aprés-midi à Bayonne. Une compagnie minière a fait une demande auprès de l'Etat. Elle prévoit une centaine de sondages sur onze communes autour d'Espelette.
Quelques jours auparavant, des militants du mouvement Bizi! avaient manifesté avec un tractopelle devant le domicile du président de la compagnie Sudmine, pour montrer leur mécontentement.
Après une consultation publique, un avis favorable de la Direction Régionale de l'Environnement, c'est au tour du ministère de l'économie de rendre sa decision et valider ou non la demande de permis, d'ici la fin du mois d’octobre.