En février dernier, Biarritz a adopté un nouvel arrêté interdisant le stationnement des "véhicules habitables" dans une partie des rues de la commune. Une mesure destinée à éviter les voitures ventouses, selon la mairie, qui suscite la colère des surfeurs dont les vans sont verbalisés.
Cet été, les "véhicules habitables" quels qu'ils soient sont interdits de stationnement dans une partie des rues de Biarritz, afin, selon la municipalité, d'éviter l'installation de voiture-ventouses.
Mais la mesure suscite la colère des surfeurs, qui retrouvent leurs vans ornés d'un papillon au retour d'une session de vagues matinales.
"Je vais aller à la mairie, parce que ce n'est pas possible", réagit John, venu de l'Aude, qui vient de découvrir sa contravention. "Si je dors dans mon VL, c'est mon problème", estime-t-il.
Ça ne donne pas envie de revenir, ni de rester à Biarritz
L'interdiction est un contresens dans la capitale française du surf, estiment les adeptes de la glisse, comme Mathilde, venue de Loire-Atlantique. "C'est un peu le spot idéal, parfait, et on est complètement pénalisés. Ça ne donne pas envie de revenir, ni de rester à Biarritz", souligne-t-elle.
De son côté, le maire adjoint Laurent Ortiz explique avoir demandé aux services chargés des contraventions de faire preuve de "discernement".
"Si la personne vient à la plage pendant quatre heures et paie son stationnement, elle ne sera pas verbalisée. Si cette même personne reste devant le spot pendant trois à quatre jours, elle sera verbalisée", assure-t-il.
Ce mardi matin, selon le constat de notre équipe, tous les véhicules habitables ont été verbalisés sans ce "discernement".
Une pétition a été lancée pour dénoncer cette interdiction, elle compte à ce jour plus de 1000 signatures.