Hollande favorable à l'assistance médicalisée à la fin de vie : pour le Dr Bonnemaison, il "n'a pas oublié" ses engagements

L'urgentiste de Bayonne Nicolas Bonnemaison, renvoyé devant la Cour d'assises pour l'empoisonnement de sept patients en fin de vie, s'est dit mardi "heureux" que François Hollande "n'ait pas oublié ses engagements de campagne", en souhaitant une "assistance médicalisée" à la fin de vie.

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Lors de sa conférence de presse mardi, le président François Hollande a souhaité qu'un texte de loi permette, dans un cadre "strict", à une personne majeure atteinte d'une maladie incurable de demander une "assistance médicalisée pour terminer sa vie en dignité". Il a annoncé des consultations par la ministre de la Santé Marisol Touraine pour "qu'un accord le plus large possible puisse être trouvé sur un texte de loi".

Il s'agit de permettre à toute personne majeure atteinte d'une maladie incurable procurant des souffrances psychiques ou physiques insupportables qui ne peut être apaisée, de pouvoir demander dans des conditions strictes une assistance médicalisée pour terminer sa vie en dignité"

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Pour le Dr Bonnemaison, (sollicité par la correspondante de l'AFP) : 

Je prends acte, je souhaite que la loi évolue dans de brefs délais et je suis heureux que le président n'ait pas abandonné ses engagements de campagne".





Nicolas Bonnemaison, 53 ans, doit comparaître devant la cour d'assises des Pyrénées-atlantiquesen juin pour l'empoisonnement de sept patients en fin de vie, des actes qu'il a assumés, estimant qu'il devait juste mettre fin à des souffrances extrêmes. Il devra donc répondre de "sept cas d'empoisonnement sur personnes vulnérables, constitués par le fait d'administrer des substances de nature à attenter à la vie d'autrui". Il encourt à ce titre la réclusion criminelle à perpétuité.

Selon le Dr Marie-Pierre Kuhn, médecin anesthésiste hospitalier à Bayonne et membre de son comité de soutien, "500 médecins ont contesté sa radiation devant le Conseil de l'Ordre national dont 20 agrégés, professeurs d'Universités." En octobre 2013, ce comité avait comptabilisé plus de 57.000 signatures de presonnes le soutenant.
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