Sur la commune de Bruges, trois troupeaux ont été attaqués, six animaux ont été égorgés, cinq manquent à l'appel. Les éleveurs ont décidé de redescendre les bêtes. Un technicien de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage a confirmé que le prédateur était le "loup-hybride".
Depuis le printemps, le "loup-hybride" a tué 150 brebis dans la région. Les tirs de défense sont désormais autorisés pour les éleveurs. Mais ça n'a pas empêché le prédateur ne s'en prendre à 11 nouveaux animaux.
Six brebis ont été retrouvées égorgées, cinq manquent à l'appel. C'est un randonneur qui avait donné l'alerte en retrouvant la dépouille de l'un des animaux. Les blessures sont identiques à tant d'autres.
Les animaux descendus un mois à l'avance
En s'appuyant sur des photos, un technicien de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) a confirmé que le prédateur était bien le fameux "loup-hybride" identifié il y a une semaine.
Alors pour tenter de protéger les troupeaux et éviter un nouveau drame, les trois troupeaux ont été redescendus. "Il vaut mieux prendre ce risque que de les perdre", annonce André, éleveur à Lys.
"Les éleveurs sont désespérés"
C'est fin septembre normalement que les animaux sont rentrés. Mais la présence de ce loup dans les environs a bousculé les plans. "Même en gardant les brebis on se fait attaquer... Il faut enfermer tout le monde ?", demande Olivier Maurin, porte-parole de la fédération transpyrénéenne.
"Les éleveurs sont désespérés", soupire l'adjoint au maire d'Asson, Georges Guilhamet. C'est dans un contexte particulièrement compliqué que le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, va débarquer la semaine prochaine...