Rififi à droite avec une 2e liste, malgré l'accord UMP-UDI

L'ex-chef de file de l'UMP à Bayonne, Sylvie Durruty, adjointe au maire sortant Jean Grenet (UDI), qui ne se représente pas, conduira une liste aux municipales, malgré un accord UMP-UDI validé au niveau national et accordant l'investiture au centriste Jean-René Etchegaray.

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Cette annonce clôt un feuilleton de plusieurs semaines autour d'un accord départemental UMP-UDI de soutien au premier adjoint centriste Jean-René Etchegaray. Cet accord avait été entériné le 25 janvier par le conseil national de l'UMP.

Au cours d'une conférence de presse, Sylvie Durruty, 51 ans, a accusé Jean-René Etchegaray de ne pas avoir " souhaité concrétiser l'union ". La candidate lui a également reproché de ne pas avoir tenu sa parole, en lui proposant la quatrième place sur sa liste au lieu de la deuxième initialement promise. " Au Pays Basque, on a le respect de la parole donnée ", a-t-elle déclaré.

Prenant acte de la décision de son parti, Sylvie Durruty a dit se mettre " en disponibilité de l'UMP " pour présenter une liste qui réunira " des représentants du centre, de la droite républicaine et de la société civile ". Parmi ses soutiens, le chef d'entreprise Philippe Neys et l'adjoint aux finances du maire sortant, Michel Soroste.

Réfutant le terme de " dissidente ", Sylvie Durruty a souligné avoir toujours " oeuvré en faveur de l'union " de la droite et du centre à Bayonne.
Elle a précisé que son adversaire restait le candidat socialiste Henri Etcheto, assurant que sa liste et celle de Jean-René Etchegaray " se retrouveront au lendemain du premier tour ".

" Je regrette la constitution d'une seconde liste parce que je suis depuis le départ dans l'idée que la meilleure stratégie pour gagner est d'être unis dès le premier tour ", a réagi auprès de l'AFP Jean-René Etchegaray, 61 ans. " J'en appellerai au vote utile des électeurs", a-t-il ajouté.
La fédération départementale de l'UMP a regretté " une décision qui n'est guidée que par des intérêts personnels et fait le jeu du Parti socialiste et de la gauche ".
L'enjeu des élections municipales des 23 et 30 mars dans la " capitale " du Pays basque français est la succession de " la dynastie Grenet " (centre-droit), qui a " régné " sans partage pendant 55 ans, une rare saga politique:
Jean Grenet, 74 ans, maire depuis 1995, après son père, Henri, premier magistrat municipal de 1959 à 1995, a en effet décidé de ne pas se représenter, sans toutefois apporter de soutien à aucune liste, et cela après une cuisante défaite face au PS aux législatives en 2012, alors qu'il était député sortant.

A gauche, la liste de l'agrégé d'histoire Henri Etcheto, 42 ans, rassemble le PS, les Radicaux de gauche, le Parti communiste, une partie du Front de gauche et les écologistes d'EELV, ainsi que des représentants de la société civile.

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