Ils l'ont fait ! Un an aprés leur descende en Pro D2 , les joueurs de l'Aviron retrouvent l'élite.
Ils ont battu Aurillac hier samedi à Toulouse. Explosion de joie dans les vestiaires, immense satisfaction du staff.
Ambiance de folie hier dans les vestiaires bayonnais !
Après leur victoire, les joueurs de l'Aviron laissent la pression retomber et lâchent toute leur joie. En cercle, ils chantent, dansent ! Le tout début d'une fête qui s'est prolongée toute la nuit.
Le club a accepté de partager ce moment. Une caméra de France 3 Aquitaine était là.
Vincent Etcheto, l'entraîneur de Bayonne
"C'est la joie, le soulagement. On avait envie, on y croyait, je savais que ça allait être dur, on aurait pu se le rendre plus facile. C'est une rencontre qu'on aurait pu maîtriser un peu plus que ça mais cela a été à l'image de la saison. J'avais envie de prouver que je pouvais réussir, il y a toujours de l'égo, on m'a toujours dit +t'es le second+, quand j'avais réussi avec Bordeaux, car il y avait Delpoux puis Ibanez, après je me suis fait virer. Je savais ce que je valais. On doit avoir une bonne étoile mais la chance, ça se provoque."
Francis Salagoïty, le président de Bayonne :
"On est heureux d'avoir fait en sorte que l'Aviron bayonnais retrouve le Top 14, une division qu'il n'aurait jamais dû quitter l'année dernière. On est heureux parce qu'on est un peu fous, on a tenté un pari, on l'a construit petit à petit. Soi-disant qu'on était les favoris mais j'oublie pas qu'au mois de juillet l'année dernière, personne ne nous voyait là. On ne part pas d'une page blanche (pour le Top 14), il y a des choses qui ont été faites, il va falloir les concrétiser."
Jean-René Etchegarray, le maire de Bayonne
"Bayonne est en effervescence. C'est un sport, le rugby qui est dans l'ADN de la ville".
Déception en revanche chez les Cantalous. Aurillac avait créé la surprise en se qualifiant en finale n'est pas allé au bout de l'exploit.
Christian Millette, le président d'Aurillac :
"On n'est pas un petit club, on est un petit budget, on manque de moyens financiers, c'est clair. On est dans le paysage du rugby depuis 1904 et et on porte les valeurs du rugby que beaucoup de gens aiment et notre club va tout faire pour continuer à ce que ces valeurs existent et à ce que le Stade aurillacois continue à briller."
Maxime Petitjean le capitaine et ouvreur d'Aurillac :
"On était vraiment venus pour faire un gros match et gagner, on a fait trop de fautes et avec un buteur comme il y avait en face, ça pardonne pas, on a fait énormément de fautes et des fautesvraiment stupides, on leur donne quinze points. Depuis le début de la saison, je m'entête à le dire aux joueurs, c'est notre année, on était tellement près du but, c'est une grosse déception."