Alors que se tient actuellement le 25ème sommet international de l'élevage à Cournon-d'Auvergne, gros plan sur ce secteur économique important en Limousin qui représente 8% de l'emploi sur notre territoire.
L'ouverture de la ferme des mille veaux en Creuse a rouvert le débat : où se situe le curseur pour ne pas tendre vers un système d'élevage intensif, non respectueux des animaux ?
Quelles sont les normes en la matière ?
Les exploitations de race bovine limousine, sur notre territoire, respectent-elles les bonnes pratiques d'élevage ?
En Limousin, la plupart des exploitations fonctionnent selon le même système.
Il n'existe pas - à proprement parler - de normes, mais plutôt des préconisations : réserver 4,5 m2 par taurillon, 47 cm de large pour la nourriture.
Hormis la période hivernale, les bovins sont élevés en extérieur, dans les prés.
Mais avant l'abbatoir, pour la finition, les animaux à l'engraissement restent 6 à 8 mois à l'intérieur, sans sortir.
Seules certaines exploitations bio ne pratiquent pas l'engraissement en stabules.
Mais elles représentent moins de 5% du cheptel limousin.
Sommet de l'élevage en Auvergne : l'un des plus grands rassemblements d'Europe
Le 25ème sommet international de l'élevage a ouvert ses portes hier, mardi 4 octobre, près de Clermont-Ferrand.Il réunit les fleurons des races bovines françaises : la Charolaise, la Limousine, l'Aubrac et la Salers.
Cette année, la Charolaise est à l'honneur.
Au total, 2000 animaux sont présentés, et plus de 80 000 m2 d'exposition sont prévus pour des acheteurs de 80 pays, qui viennent avant tout pour la qualité du cheptel français et sa génétique bovine.