Le Sommet de l'élevage, un salon professionnel adoré du grand public

Au Sommet de l'Elevage, il y a bien sûr beaucoup d'agriculteurs venus admirer les bêtes de concours et les dernières nouveautés en matière de matériel. Mais le public dépasse largement le cadre professionnel : chacun a sa raison pour se payer le ticket d'entrée.

Chaque année, plus de 80.000 visiteurs poussent les portes du Sommet de l'élevage. Les agriculteurs et des professionnels du secteur sont bien sûr nombreux, mais ils ne sont pas les seuls. Les vaches, moutons, cochons, chevaux et le matériel attirent un public qui va bien au delà du monde agricole. 

Monique n'est pas agricultrice. Elle est venue en car d'Olliergues "pour voir les vaches ... et puis pour bien manger !" 

La curiosité, c'est aussi ce qui fait venir cet ouvrier de Cunlhat. Il fera un crochet par les halls consacrés aux animaux, mais ce qui l'intéresse, c'est avant tout la mécanique, en premier lieu "les tracteurs et les charrues."

Patrick, lui, perpétue un intérêt pour l'agriculture au nom de son histoire familiale : "Je ne suis pas agriculteur mais mes parents et mes grands-parents l'étaient ! Du coup, j'aime bien le matériel agricole même si je n'en achéterai pas ! Je viens voir les bêtes aussi..."

Le salon de l'auto version tracteur

Antoine non plus n'est pas agriculteur... mais lui est là en connaisseur. Il est venu avec ses camarade du lycée Gustave Eiffel de Gannat où il étudie la mécanique agricole. Ils vient découvrir "les nouveautés, les nouvelles technologies 2015-2016, les prototypes." En expert, il s'avoue plutôt comblé : "C'est un beau salon ici !"

A deux pas, Thibault inspecte une imposante machine. Lui, est venu de la Loire où il est mécanicien agricole : "venir au salon, c'est se tenir au courant des nouveautés, voir du matériel qu'on ne voit pas chez nous ou qu'on n'a pas l'habitude d'utiliser dans ma région."

Le monde de l'agriculture dans toute sa diversité

Les professionnels de l'élevage constituent tout de même la majorité des visiteurs. Daniel, agriculteur aux confins du Cézallier s'est programmé un tour très complet : "pour voir les nouveautés, le matériel, le cheptel ... Il y a de belles bêtes !"

On croise aussi une courageuse famille de l'Aveyron. Ils se sont levés à cinq heures moins le quart pour profiter à fond de leur journée clermontoise. D'entrée, les messieurs se dirigent vers la matériel. Madame ne s'avoue pas particulièrement passionnée par les charrues et autres semoirs : "je vais plutôt aller du côté des animaux !"

Un peu plus loin, Olivier, le visage radieux, est aussi venu en professionnel : "je suis éleveur de porcs, je viens livrer de la charcuterie à mes collègues éleveurs pour leur casse-croute !" Mais il en profitera pour faire un tour du salon, "pour lier l'utile à l'agréable".

Au détour d'une allée, on croise finalement Lukas. Son anglais teinté d'un léger accent nous interpelle. "Je suis fermier dans la province du Limpopo, en Afrique du Sud. On vient apprendre des pays européens pour progresser dans notre façon de travailler, nous cherchons à être plus efficaces. Je pense que l'Europe dispose d'une grande avance technologique en la matière et je pense que cela peut nous aider, notamment en matière de nourriture du bétail."  

Curieux ou experts, qu'il viennent de la commune à côté ou de l'autre côté de la planète, tous semblaient en tout cas évoluer dans une atmosphère plus légère et plus enjouée que l'année passée. Le retour des vaches sur le salon n'y est sans doute pas pour rien ... 

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