Les Grecs ont dit "non" a plus de 60% aux propositions de leurs créanciers. Un succès pour le premier ministre Aléxis Tsipras. Jean-Paul Denanot et Jean-Pierre Audy, invité de notre JT ce soir, réagissent :
Jean-Paul Denanot, député européen de la circonscription centre Massif Central
souligne que "le peuple grec s’est exprimé d’une voix claire" et que "la démission du ministre grec des finances à la demande d’Aléxis Tsipras est un premier signal pour réengager un dialogue sur des bases plus apaisées".L'ex-président de la région Limousin rappelle également que la Grèce est un pays où il convient "d’éradiquer la corruption, de lutter contre le travail au noir, de mettre en place un impôt juste et progressif pour tous et notamment les plus riches dont les affaires et les intérêts prospèrent à l’étranger". Jean-Paul Denanot qui réaffirme enfin la nécessité d'engager de vraies réformes pour rassurer les autres peuples de la zone euro.
Jean-Pierre Audy, député européen, représentant Français des Citoyens de l'Union
"Le 1er ministre grec a eu raison de consulter son peuple. Le plus grand ennemi des Grecs ce sont les Grecs eux-mêmes, il n'y a pas d'ajustement possible car il faut équilibrer les dettes".Le député européen ancien conseiller général du canton corrézien de Meymac pense que François Hollande et Angela Merkel ont eu raison de demander un sommet de la zone euro. Il ajoute : "J'espère que les 2 chefs d'Etat imposeront au 1er ministre grec de respecter l'équilibre budgétaire et le remboursement des créanciers sauf ceux qui ont fait des sur-profits sur la Grèce. Je suis favorable à la création d'un tribunal arbitral qui obligerait ces créanciers là à rendre l'argent".
Jean-Pierre Audy sera l'invité de notre journal régional ce soir à 19h00.