Le Landais a remporté son deuxième titre de champion du monde de bodyboard. il revient pour nous sur sa carrière et les dangers de ce sport tenu dans l'ombre du surf.
Licencié à Arcachon le Landais ne cesse de briller. En octobre dernier il a remporté son deuxième titre lors du Fronton King 2016, à Gran Canaria, cinq ans après le premier sacre. Il est devenu le maître de sa spécialité.
"C'était plus un exploit en 2011 alors que cette année j'avais mis toutes les chances de mon côté, j'ai travaillé beaucoup plus dur, je me suis entraîné beaucoup plus, J'ai vraiment essayé de récupérer ce titre qui m'avait échappé les deux dernières années en terminant deuxième."
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— France3 Aquitaine (@F3Aquitaine) October 27, 2016
En mars dernier le jeune homme de 26 ans avait remporté la Mike Stewart Pipeline Invitational, la première manche du bodyboard world Tour. Il avait donc entamé de la meilleure façon son année. Mais en octobre aux Canaries la concurrence était rude. La jeune génération est redoutable. Mais cela ne l'a pas empêché de gagner. "Il suffisait à Pierre-Louis Costes d'accéder à la finale et que Jeff Hubbard n'y soit pas, pour remporter le titre de champion du monde" expliquait alors le journaliste de L'Equipe dans son article.
"Le sport a beaucoup évolué, concède le Landais. Il faut penser à d'autres manoeuvres, il faut faire évoluer son surf et s'adapter tout simplement. Au niveau actuel les gens sont de plus en plus forts".
Le bodyboard a toujours été dans l'ombre du surf. Un sport de glisse dont le Pierre-Louis Costes, originaire de Capbreton, réussit pourtant à vivre.
"Ça commence un peu à changer mais c'est vrai je me sens privilégié, chanceux, mais en même temps il y a eu beaucoup de travail derrière donc c'est pas non plus que de la chance."
Le prochain défi de Pierre-Louis Costes : surfer la plus haute du monde.
Voyez le reportage d'Edmond Lataillade et Bertrand Joucla-Parker :