Dernier jour de procès devant les Assises de la Haute-Vienne pour Mireille Tournier, accusée d’avoir tué son compagnon en mars 2018 à Saint-Victurnien. Le verdict a été rendu en fin d'après-midi ce 22 mars 2021 après trois jours d'audience.
Débuté jeudi 18 mars, le procès a connu son épilogue ce lundi 22 mars 2021devant la Cour d'assises de la Haute-Vienne. Mireille Tournier a été condamnée à 12 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de son compagnon à Saint-Victurniern en mars 2018.
Pour l'avocate de la partie civile, la soeur de la victime, "la volonté de tuer a bien été reconnue. Il aurait été tout à fait décevant qu'il soit considéré qu'elle n'avait pas volontairement donner la mort". Une analyse que ne partage pas la défense : "On ne tue pas volontairement l'homme qu'on aime, l'intention de tuer n'existait pas". C'est pourtant cette intention qui a été retenue par les jurés.
#Assises La Cour retient la qualification de meurtre et non de violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Mireille Tournier est condamnée à 12 ans de réclusion criminelle, assortis d’un suivi socio-judiciaire de 5 ans, avec notamment une obligation de soins.
— Isabelle Rio (@isabelle_rio) March 22, 2021
Dans la matinée, l'avocat général avait requis quinze années de réclusion, assorties d'une obligation de soin.
Vendredi, lors de la deuxième journée d’audience, la partie civile s’est attachée à rappeler le temps qu’a mis l’accusée, Micelle Tournier, 54 ans, avant de prévenir les secours, montrant là, à minima, une certaine froideur.
En effet, le 9 mars 2018, il s’est déjà passé plus de quinze heures quand les gendarmes ont découvert le corps sans vie de la victime, Jacky Dumas, 52 ans, au domicile de l’accusée. Celle-ci dit s’être endormie ivre, après une violente dispute…
Au contraire, la fille de l’accusée y voyait la carapace que sa mère avait dû se forger, au fil des épreuves de sa vie, et notamment le « climat » qui régnait dans sa maison, empreint de violences…