65 salariés ou anciens salariés de la SAFT seront fixés cet après-midi à la cour d'appel de Bordeaux. Ils demandent que leur entreprise soit reconnue responsable de leur exposition au cadmium et des maladies qui en ont découlé.
En janvier 2016 déjà la SAFt de Nersac en Charente avait été reconnue coupable de mise en danger de la vie d'autrui pour avoir négligé les mesures de protections dans la manipulation du cadmium. Ce métal entre dans la fabrication des batteries et sa manutention doit se faire de façon encadrée et dans de bonnes conditions de sécurité.
À Nersac en Charente ce n'était pas toujours le cas et aujourd'hui la cour d'appel de Bordeaux va dire s'il y a eu faute ou manquement. Certains salariés sont aujourd'hui décédés,d'autres sont malades et beaucoup redoutent de l'être.
L'audience est prévue à 14 heures à Bordeaux. Lors de l'audience de décembre 2017, le procureur avait requis 30 000 € d'amende dont 10 000€ avec sursis pour l'entreprise et 3 mois de prison avec sursis pour le directeur.
Le point avant l'audience avec Bruno Pillet devant la cour d'appel de Bordeaux :