Les surfeurs seront fixés ce soir pour un retour à l'eau dès le 11 mai

Les députés, qui examinent le projet de loi d'urgence sanitaire, planchent sur l'amendement "surf", qui permettrait un accès aux plages dès lundi dans le cadre d'une activité physique. Verdict dans la soirée. 

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Ces dernières heures, de plus en plus de voix se sont élevées pour soutenir le projet de la fédération française de surf. Hier encore, deux députés ont demandé à son président Jean-Luc Arrassus des précisions sur le concept de plage dynamique, qui consiste à pratiquer un sport sans rester sur la plage. Convaincus, ils lui ont apporté son soutien. 
" La mobilisation et la détermination sont très importantes. Nous sommes prêts à accompagner le retour à la plage dès le 11 mai. La plage est porteuse de santé. L'océan c'est la vie", indique le patron du surf français dans une vidéo mise en ligne hier soir sur la page Facebook de la fédération 

Elus et surfeurs sur la même planche

Déjà, soixante députés, dont trois de Nouvelle Aquitaine, avaient signé un courrier rédigé par Liliane Darguy, une parlementaire du Finistère, adressé au premier ministre et à la ministre des sports, avec copie à l'Elysée et aux ministres de la santé et de l'intérieur, afin de demander l'accès au littoral pour une pratique sportive. 
Il s'agit du surf, du kitesurf, du kayak de mer, de la nage et de la voile
( NLDR: la plaisance sera autorisée dès le 11 mai en partant d'un port). 

Des règles naturelles de distanciation

Autre élément en faveur d'une issue favorable, l'application de la fameuse distanciation, indispensable notamment à la reprise d'une activité sportive.
Par essence, elle se fait naturellement dans l'eau, où le contact rapproché à moins d'un mètre pendant dix à quinze minutes est  improbable en temps normal.
Les clubs de surf sont mobilisés pour appliquer les contraintes sanitaires sur la plage 
(accès, pas de regroupement, surf ou nage et s'en va).

L'atout du site naturel

En Nouvelle Aquitaine entre autres, la plupart des plages sont suffisamment vastes pour permettre d'être éloignés les uns des autres et d'appliquer les règles sanitaires  dans le cadre d'une activité sportive.
Après avoir autorisé la reprise des sports individuels en ville, la randonnée en montagne ou en forêt, le monde du surf au sens large comprendrait mal un nouveau refus. 
"Je suis optimiste", confie Jean-Luc Arrassus.
La fédération française de surf attend une réponse tard dans la soirée. 
 

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