Ultradroite : les dix membres arrêtés mis en examen pour association terroriste criminelle

Les dix personnes arrêtées ce week-end lors d'un coup de filet contre un groupe d'ultradroite "Action des Forces Opérationnelles"ont été mises en examen notamment pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle".  
 

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Les dix membres du réseau "Action des forces opérationnelles" ont été arrêtées en région parisienne, en Corse et pour trois d'entre eux en Poitou-Charentes. Un sexagénaire a été interpellé à Andillé dans la Vienne et un couple, également âgé d'une soixantaine d'années, à Tonnay-Charente en Charente-Maritime. L'homme, retraité de la police nationale, est présenté comme le chef de file du groupe.

Les autorités redoutaient "un passage à l'acte violent" contre des musulmans, l'objectif affiché du groupe étant de l'objectif de "lutter contre le péril islamique"

Les suspects ont été présentés hier à un juge d'instruction parisien après quatre jours de garde à vue. Les neuf hommes et une femme, âgés de 32 à 69 ans, ont été mis en examen notamment pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle".
 
Quatre ont été placés en détention provisoire et quatre autres ont été libérés sous contrôle judiciaire. Les deux derniers ont été incarcérés provisoirement dans l'attente d'un débat différé sur leur détention qu'ils ont sollicité. Le parquet de Paris avait requis le mandat de dépôt pour neuf des suspects.
 

Guy S., chef de file présumé placé en détention provisoire


Guy S., habitant de Tonnay-Charente soupçonné d'être le leader du groupe d'ultradroite fait partie des quatre individus placés en détention provisoire. Retraité de la police nationale, il était également un ancien militant du Front National. 

Après quatre jours de garde à vue, sa compagne, elle aussi membre du réseau, est rentrée à son domicile cet après-midi. Elle a été placée sous contrôle judiciaire. 
 

36 armes à feu et des milliers de munitions retrouvées 


Des mises en examen pour des infractions à la législation sur les armes et des faits présumés de fabrication ou détention d'engin explosif ou d'éléments destinés à entrer dans la composition de produit explosif ont également été prononcées, le tout en relation avec une entreprise terroriste.

    Trente-six armes à feu et des milliers de munitions ont été retrouvées lors de perquisitions chez des suspects, y compris des éléments "entrant dans la fabrication d'explosif de type TATP" chez l'un des suspects, avait précisé le parquet mercredi dans un communiqué.
   
    
Les précisions de François Bombard     
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