Vaccin contre la grippe : la campagne démarre fort, les personnes fragiles ciblées en priorité

Ce mardi  13 octobre marque le lancement de la campagne de vaccination contre la grippe. Déjà, au bout de quelques heures, l'afflux de patients est nettement supérieur à celui des années précédentes.

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C'est devenu un rituel. A l'entrée de l'automne, Martine Bories va chez son pharmacien pour obtenir son vaccin contre la grippe. Dans le contexte sanitaire de 2020, elle y attache d'autant plus d'importance. "Je me fais vacciner pour moi, mais aussi pour mon entourage. Autour de moi, j'ai des personnes avec des pathologies un peu lourdes, je préfère les protéger, et me protéger aussi".

Un lancement réussi

Elle n'est pas la seule. La campagne de vaccination contre la grippe a été lancée il y a quelques heures seulement. Et déjà, la foule se presse dans l'officine de Gérard Deguin, pharmacien à Colayrac-Saint-Cirq en Lot-et-Garonne et vice- président du Conseil de l'ordre régional des pharmaciens.  
"Il est dix heures vingt, on a déjà vacciné une quinzaine de personnes et vendu à peu 35 vaccins. On assiste à un début de campagne beaucoup plus fort que les autres années. Mais c'était attendu", souligne le pharmacien.
Pharmacien à Bidart, au Pays basque, Louis Béguerie confirme avoir également reçu de nombreuses demandes. Un afflux qu'il estime lié "au contexte actuel", et qu'il avait anticipé. "Toutes les pharmacies ont commandé plus de doses qu'habituellement. Nous avons augmenté notre stock d'environ 20%", estime-t-il. 

Couverture maximale

La campagne de vaccination contre la grippe est lancée ce mardi. En France, quelques 16 millions de doses ont été commandées, soit 2 millions de plus que les années précédentes. A l'échelle nationale, les autorités espèrent approcher une couverture de 75% chez les personnes à risque, alors que le niveau atteint en 2019 était de 47,8%.
L'objectif : éviter un afflux de patients atteints d'une forme grave de la grippe dans les hôpitaux, alors qu'en cette période de crise sanitaire, le système de santé arrive à saturation. 
 

Pas de protection contre la Covid-19

D'autant plus que plusieurs autorités ont recommandé, au vu du contexte épidémique actuel, de faire "un geste citoyen" en se faisant vacciner contre la grippe. Le vaccin contre la grippe ne protège pas de la Covid-19. Mais chez des patients fragiles, un cumul de deux virus pourrait accroître la morbidité.

Laisser les personnes à risque se vacciner d'abord

Afin d'éviter une pénurie, le ministère de la Santé encourage les personnes non considérées comme étant à risque, à différer leur vaccin à début décembre. Sont considérés à risques les patients âgés de plus de 65 ans, ou souffrant de pathologies chroniques (maladies respisatoires, cardio vasculaires, diabétiques etc...), ou encore le personnel de santé.
Les femmes enceintes, les personnes souffrant d'obésité ou encore l'entourage de nourrissons de moins de six mois présentant des risques de grippe grave sont également considérés "à risque". "Il faut vraiment que tout le monde fasse preuve de civisme, insiste Louis Béguerie. Il est très important que ces personnes sensibles soient prioritaires".
 
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