La centrale nucléaire de Civaux dans la Vienne peut encore améliorer son niveau de sûreté, selon l'autorité de de sûreté nucléaire. Une recommandation examinée ce matin par la commission locale d'information qui s'est réunie ce matin.
Cette commission se réunit deux fois par an pour faire le point sur l'état de santé de la plus jeune des centrales nucléaires du parc français. Elle accueillait cette fois-ci une délégation de japonais qui, depuis la catastrophe de Fukushima, réfléchissent à de nouvelles façons d'informer le public dans leur pays.Parmi les sujets évoqués ce matin, le récent rapport de l'autorité de sûreté nucléaire, avec un bilan plutôt mitigé pour Civaux qui a fait l'objet de 40 incidents "marquants" en une seule année (en 2013). Pointés du doigt notamment, les séquences d'arrêt et de redémarrage de la centrale où les inspecteurs ont noté un manque de préparation et d'anticipation.
Récemment encore, voici ce qu'écrivait l'ASN à l'occasion d'un incident :
Le 20 novembre 2014, le réacteur 1 de la centrale de Civaux a été mis à l’arrêt en raison de la mise en évidence tardive de l’absence de vérification du bon fonctionnement de plusieurs matériels du circuit d’alimentation de secours en eau (ASG) des générateurs de vapeur (GV), cumulée au dysfonctionnement d’une vanne de ce circuit."
Bref, certaines procédures demandent d'être suivies avec davantage d'attention, comme nous l'expliquent Elodie Gerard, Antoine Morel et Alexandre Liégard dans ce reportage.
Reportage Elodie Gérard et Antoine Morel. Montage : Alexandre Liégard