Les salariés sont appelés à cesser le travail dès le 21 septembre pour protester contre les propositions de la direction dans le cadre du plan de sauvegarde de l'emploi qui prévoit la suppression de 242 postes.
Grève reconductible à compter de ce lundi 21 septembre. Les salariés du sous-traitant aéronautique Mecafi Nexteam basé à Châtellerault sont appelés à faire pression sur leur direction alors que les syndicats discutent actuellement le plan de sauvegarde de l'emploi qui doit être clos le 20 octobre. L'intersyndicale CGT-CFDT estime que les propositions mises sur la table sont "inacceptables".Prime supra-légale à 0 euros, six mois de congés de reclassement alors qu'il en faudrait "au minimum 12 ou 17" ; pour Stéphane Le Bihan, délégué CGT, le compte n'y est pas. Mécontentement aussi sur la sauvegarde éventuelle de postes : la direction propose d'en préserver 13, le syndicat s'appuie sur le rapport d'expert du cabinet Sécafi qui avance le chiffre de 86.
"Convaincre plutôt que contraindre" ; ce matin, certains salariés, souvent pour des raisons financières, n'avaient pas arrêté le travail. Un choix respecté par ceux qui étaient réunis devant les grilles de l'entreprise, dans une ambiance bon enfant mais visiblement déterminés à aller jusqu'au bout.Nous allons demander que le PDG du groupe descende pour lui rappeler qu'un PSE est dimensionné au groupe et pas à une de ses filiales. Mecafi est peut-être en difficulté financière à cause du covid et de Boeing (...) mais le groupe Nexteam se porte très bien
Depuis l'ouverture des négociations le 20 juillet dernier, les discussions sont tendues. L'intersyndicale CGT-CFDT qui prévient qu'elle n'hésitera pas à aller jusqu'au blocage des sites de production, estime également qu'il existe des solutions alternatives au PSE pour sauvegarder des emplois avec de l'activité partielle ou des formations.Ils se foutent de notre gueule ! Ils veulent la guerre, on va faire la guerre, ils veulent rentrer dans le dur alors on y va. Maintenant combien de temps ça va durer ? On se sait pas.
Depuis le départ, cette direction ne joue pas le jeu.(..) Son seul souci, c'est d'abord les actionnaires, et après les salariés. Ce n'est plus possible.