Coronavirus - 23 nouveaux cas positifs de Covid-19 à l’hôpital de Loudun

Ce dimanche matin, 23 cas de Covid-19 ont été identifiés au centre hospitalier de Loudun suite à la campagne de dépistage qui a débuté vendredi.

Ce dimanche matin, 23 cas de Covid-19 ont été identifiés au centre hospitalier de Loudun suite à la campagne de dépistage qui a débuté vendredi.
Parmi ces cas positifs, 13 ont été identifiés chez les membres du personnel, plus de 280 agents et patients avaient été testés. 
Huit cas avaient été détectés jeudi dernier après une première campagne menée mardi 19 mai et trois patients testés positifs ont été transférés au CHU de Poitiers. Le service qui avait été soumis au dépistage était celui des soins de suite et de rééducation. Les quatorze nouveaux cas concernent sept agents et sept patients, qui ne présentaient aucun signe. 
Sept nouveaux cas ont été détectés parmi le personnel. Tous sont asymptômatiques. Ils sont désormais en arrêt maladie et mis à l'isolement à domicile.
Sept résidents de l'ehpad de l'hôpital ont également été testés positifs. Leur transfert vers d'autres établissements prévus pour accueillir des malades Covid-19 est à l'étude.
Une enquête de contact tracing menée par la CPAM et l'ARS, l'agence régionale de santé, a été effectuée (lire au bas de l'artticle la procédure). Selon nos informations, le "contact tracing" a été effectué par le médecin traitant et/ou la CPAM pour le personnel dépisté le 19 mai, et pour ceux dépistés le 23 mai par l’ARS dès le dimanche 24 mai.
Une autre série de tests sera menée jeudi 28 mai prochain pour tenter de voir si de nouveaux cas se sont déclarés entre temps.

Deuxième vague de tests à l'hôpital de Loudun

Cet après-midi, sur le site du CH de Loudun, 84 patients et résidents, ainsi que 142 agents de l’Ehpad et de l’unité de soins de longue durée ont fait l’objet d’un dépistage du Covid-19. Selon l’heure d’arrivée des prélèvements au laboratoire de virologie du CHU, les résultats seront connus au plus tard demain midi.

Cette campagne de dépistage intervient après qu’un cas de covid-19 a été diagnostiqué chez une patiente transférée depuis Saumur sur le site hospitalier de Loudun, le 4 mai. Admise dans l’unité de soins de suite et de réadaptation, cette personne a fait l’objet, le 12 mai, d’un dépistage dès que le service a été informé qu’un foyer d’épidémie avait été identifié dans son établissement d’origine à Saumur.

Faut-il pour autant que les loudunais aient des craintes particulières ?
Pour Joël Dazas, inutile de sombrer dans la panique. "On peut toujours avoir une crainte, mais je me dois aussi de rassurer la population. Ce qu'il faut surtout, c'est être transparent. Je crois que l'inquiétude peut venir aussi des non-renseignements fournis. Si on est transparent, c'est aussi une façon de rassurer les gens".
 
Rappelons que 19 autres patients de l’unité de soins de suite et de réadaptation, ainsi que 59 agents, ont également fait l’objet d’un dépistage. Deux patients se sont révélés positifs, ainsi que six agents. Les patients ont été transférés au CHU à Poitiers et isolés dans le secteur gériatrique dédié au Covid-19. 

► Trois questions à... Anne Costa, directrice générale du CHU de Poitiers :

Peut-on dire aujourd’hui que l’Hôpital de Loudun est un foyer épidémique de Covid-19 ?
Nous ne le savons pas à cet instant (début d’après-midi, NDLR) puisque la deuxième série de test se poursuit en ce moment même. L’important est moins de savoir si nous avons un foyer, mais de permettre le dépistage, les mesures de précaution supplémentaires à prendre : retour des personnels à leur domicile, renforcement des mesures barrières. C’est ça qui est important.

Il y a-t-il eu un retard dans le dépistage ?
Ah non ! Nous sommes très réactifs. A titre d’exemple, on nous a demandé de dépister trois Ehpad demain et donc on se met en ordre de marche pour dépister autant que de besoin.

Est-ce que les habitants de Loudun doivent d’inquiéter aujourd’hui ?
Pas davantage que vous et moi. Tout le monde n’habite pas Loudun. Nous avons pris toutes les mesures qui sont nécessaires. Les patients ont été transférés sur le CHU de Poitiers, les personnels ont contacté leur médecin traitant, la CPAM a dépisté tous les cas contact. Donc, non, nous n’avons pas davantage de craintes à Loudun, puisque immédiatement, le principe, c’est de tout mettre sous contrôle pour éviter la diffusion du virus.

Voici comment fonctionnent les brigades sanitaires Covid 19 :
Comment fonctionne cette procédure de "contact tracing" ?
La procédure de contact tracing se limite aux contacts de la sphère privée de la personne dépistée positive et parmi ceux-ci seulement les personnes qui ont été exposées avec un risque avéré. Selon les recommandations du Haut conseil de la sante publique, la définition des contacts à risques avérés est la suivante :
  • un contact étroit est une personne qui a partagé le même lieu de vie ou a eu un contact direct avec lui en face à face à moins d’un mètre du cas ou pendant plus de 15 minutes lors d’une discussion
  • flirt
  • amis intimes
  • voisins de classe ou de bureau
  • voisins du cas dans un moyen de transport de manière prolongée
  • personne prodiguant des soins à un cas confirmé ou personnel de laboratoire manipulant des prélèvements biologiques d’un cas confirmé en l’absence de moyen de protection adéquats.
Les 11 salariés concernés ont tous été appelés par les brigades COVID (Assurance maladie et ARS), afin de connaitre les personnes contacts qui ont été exposées avec un risque avéré.
Au total, 67 cas contacts ont donc été appelés  sur la période du 20 au 26 mai.
 
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