Enquête préliminaire ouverte pour agression sexuelle après la plainte d'une personne en garde à vue au commissariat de Châtellerault

Le parquet de Poitiers a confirmé que le plaignant affirme avoir été victime d'une agression sexuelle lors d'une fouille de sécurité réalisée par des officiers de police dans le cadre d'une garde à vue. Les faits remontent à mi-avril au commissariat de Châtellerault (Vienne).

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"Une fouille à corps par les policiers qu’il qualifie d’atteintes sexuelles". Le parquet a donc confirmé, ce vendredi 26 avril, la plainte déposée après ces faits supposés survenus, dans les locaux du commissariat de Châtellerault, dans la Vienne, confirmant une information de nos confrères de BFM TV. Selon nos confrères de France Bleu, la garde à vue se serait déroulée le 15 avril dernier.

Selon la justice, la personne était en garde à vue, "suspectée de dissimuler des produits stupéfiants sur sa personne" par les forces de l'ordre qui réalisent "une fouille à corps". Ce sont les circonstances de cette fouille qui font donc l'objet de l'enquête préliminaire pour agression sexuelle. Selon nos confrères de BFM, "plusieurs policiers lui auraient touché ses parties intimes."

Les investigations concernant cette plainte ont été confiées aux services de la police judiciaire de Poitiers. Elles "s’attacheront à déterminer les circonstances et les conditions de la fouille réalisée dans le cadre de la garde à vue, ainsi que l’existence d’une éventuelle atteinte sexuelle commise à cette occasion", indique le procureur de la République de Poitiers.

Rappelons qu'une enquête préliminaire doit permettre de recueillir des éléments permettant d'éclairer le ministère public quant à l'opportunité, ou non, de possibles poursuites.

 

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