Journée "santé morte" : les médecins de la Vienne veulent plus de sécurité dans leurs cabinets

Reportage de José Sousa, Laurent Pelletier et Alexia Rouy

Le collectif des médecins de la Vienne a organisé, ce mardi, une journée "santé morte" dans le département après l'agression d'une de leur consoeur le 29 octobre à Châtellerault. Ils étaient invités à fermer leur cabinet et à participer à deux rassemblements à Châtellerault et à Poitiers.

Cet après-midi, 200 personnes environ, médecins, secrétaires médicales, professionnels de santé et citoyens se sont rassemblés devant la sous-préfecture de Châtellerault pour une marche de protestation à laquelle s'est joint Jean-Pierre Abelin, le maire de la ville. 60 généralistes étaient aussi présents devant la préfecture de la Vienne à Poitiers. Des délégations ont été reçues à la fois à la préfecture de Poitiers et à la sous-préfecture de Châtellerault. Les médecins souhaitent qu'un réflexion s'engage avec les autorités "sur les moyens à mettre en oeuvre pour assurer leur sécurité" notamment dans le cadre de "la féminisation de la profession".


Le nombre des agressions de médecins en hausse


Le 29 octobre dernier, le docteur Corinne Joyeux a été violemment agressée dans son cabinet par un patient mécontent. La praticienne a été hospitalisée suite à un traumatisme. Elle est aujourd'hui sortie de l'hôpital mais n'a pas repris son travail. Son agresseur, un père de famille âgé de 26 ans et client habituel du cabinet avait été rapidement interpellé et condamné en comparution immédiate à 6 mois de prison ferme et placé sous mandat de dépôt.
Ses agressions envers les médecins sont de plus en plus nombreuses. L'an dernier, les médecins ont déclaré devant l'Observatoire du Conseil national de l'Ordre plus de 900 incidents (insultes, vols ou agressions physiques) en France.

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