Une jeune Bretonne, installée à Saint-Georges-lès-Baillargeaux, vient de lancer sa marque de maroquinerie. Portrait.
La couture, c'est un peu le pêché mignon de Maïwenn Le Martret, une Bretonne expatriée dans la Vienne :"En une heure de temps, on a un nouvel objet. On part d'un bout de tissu et on arrive à quelque chose. Je trouve que c'est hyper valorisant." Et cette passion est née d'un constat : "J'ai toujours beaucoup du mal à trouver un sac de la dimension que je veux avec la longueur de bandoulière que je veux. J'ai commencé à coudre pour moi et à faire mes propres objets."
"Je sais qu'il sera unique"
Colorés, régressifs, exotiques, elle les collectionne par centaines pour les transformer en sacs ou en portefeuilles. Ses première clientes ? Ses amies. Une manière de tester la popularité de ses nouvelles créations. "Je sais qu'il sera unique. On peut choisir notre tissu. C'est super sympa", explique Cécile, l'une de ses amies.Deux fois par mois, Maïwenn troque sa machine à coudre pour une casquette de vendeuse dans une boutique du centre de Poitiers. Ici, 25 créateurs locaux comme Maiwenn proposent leurs productions. La jeune femme espère multiplier les points de vente pour, peut-être un jour, faire de sa nouvelle passion son métier.
Le reportage d'Ingrid Gallou, José Sousa et Philippe Ritaine :Interlocuteurs : Maïwenn Le Martret, créatrice de la marque "Un matin sur la lune", Isabelle, amie et cliente et Cécile, amie et cliente.