Gençay (86) : démissions en série au conseil municipal

Après le départ hier soir de toute l'opposition gencéenne, c'est la moitié du conseil qui manque à l'appel. On se dirige donc vers de nouvelles élections municipales. 

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Va t-il falloir procéder à de nouvelles élections municipales à Gençay (Vienne) ? La question se pose très sérieusement. Car sur les dix-neuf membres du conseil municipal, il n'en reste plus aujourd'hui que dix en poste. 

Derniers départs en date : celui des quatre membres de l'opposition qui ont annoncé hier soir lors du conseil municipal leur démission collective. Conséquence mathématique : la moitié de l'assemblée manque à l'appel. Dans ce cas de figure, le code électoral est très clair : de nouvelles élections sont obligatoires.

Confronté à ces démissions en série, le maire François Bock (DVD) donne sa version des faits. Depuis son élection en 2014, "avec sept petites voix d'avance sur ses adversaires", les départs se sont enchainés "essentiellement pour des raisons personnelles". "Certains ont déménagé, l'une est tombée malade, d'autres ont souhaité se mettre en retrait à cause de leur profession".  L'élu nie toute mésentente au sein de son équipe, même s'il reconnait une lassitude inhérente à l'exercice du mandat municipal. 

L'opposition a, elle, une version bien différente. Dans une déclaration adressée aux élus, Jean Berger et ses co-listiers de "Bien vivre ensemble à Gençay" dénoncent des "dysfonctionnements" et des "décisions prises sans concertation". "Concernant les travaux de rénovation des écoles, un chantier d'un million d'euros, ni le choix de l’architecte, ni le projet lui-même n’ont été mis en débat au sein du conseil municipal" déplorent-t-ils. 

Les services de l'État ont été informés de la situation. Une fois toutes les démissions entérinées par courrier, la sous-préfecture de Montmorillon disposera d'un délai de trois mois pour organiser un nouveau scrutin. L'opposition démissionnaire s'y prépare déjà : "Nous n'avons pas de liste toute prête même si on réflechit" confirme Jean Berger.

Quant au maire, François Bock, il rappelle que son élection a été très serrée. "Je comprends la frustation de mes opposants qui tentent aujourd'hui de reprendre la mairie." Si le scrutin a bien lieu, la campagne s'annonce musclée. 
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