IVG dans la Constitution : comment ont voté les députés et sénateurs de Poitou-Charentes ?

Ce lundi 4 mars, les députés et sénateurs, réunis en Congrès à Versailles, ont très largement approuvé l'inscription de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution. Mais comment les parlementaires de Charente, de Charente-Maritime, des Deux-Sèvres et de la Vienne ont voté ?

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La France est devenue, ce lundi 4 mars, le premier pays au monde à inscrire explicitement l'interruption volontaire de grossesse dans sa Constitution, après une approbation très large du Parlement réuni en Congrès au Château de Versailles, saluée par une longue ovation. Le consensus a été massif, avec un vote favorable de 780 parlementaires, contre seulement 72 voix opposées, issues essentiellement de la droite et de l'extrême droite. Un score de près de 92 % des suffrages exprimés, bien plus que la majorité des trois cinquièmes, requise pour modifier le texte suprême.

Dans le Poitou-Charentes, le texte a fait presque l'unanimité avec seulement deux contre et une abstention.

Une large majorité de "Pour"

Charente

Il n'y a pas eu de réelle surprise en Charente. Les députés Sandra Marsaud (Renaissance) et René Pilato (NUPES-LFI) ont voté favorablement. Du côté des sénateurs, Nicoles Bonnefoy (SER) et Francois Bonneau (UC) ont également approuvé le texte. Mais ce dernier avait récemment changé d'avis sur la question. "Sensible aux arguments des juristes du Sénat", il a d'abord voté contre la constitutionnalisation de l'IVG, "la Constitution étant un édifice fragile".  Puis, le septuagénaire, qui "a discuté avec des élus"  et "pas mal de personnes" s'est rendu compte que "la balance entre le risque de fragiliser la Constitution et le droit inaliénable des femmes à disposer de leur corps penchait en faveur de ce dernier aspect". La députée Caroline Colombier (RN) a, elle, voté contre.

Charente-Maritime

Dans le département côtier de Charente-Maritime, l'ensemble des députés et des sénateurs ont approuvé l'inscription de l'IVG dans la Constitution, sauf le sénateur Daniel Laurent (LR). Parmi les votes favorables, on compte les députés Jean-Philippe Ardouin (Renaissance), Anne-Laure Babault (Modem), Olivier Falorni (Modem), Raphaël Gérard (Renaissance), Christophe Plassard (Horizons) et les sénateurs Mickaël Vallet (PS) et Corinne Imbert (LR). Cette dernière avait voté contre au Sénat, le 28 février dernier, à cause de deux amendements qui n'ont pas été retenus. "J'ai toujours été favorable à l'accès à l'IVG pour les femmes. Quand j'ai été élu sénatrice il y a dix ans, dans mes deux personnalités politiques préférées, j'ai cité Simone Veil. Pour moi, le vrai combat, c'était il y a 50 ans", confie Corinne Imbert.

"Malheureusement, je ne pense pas que la constitutionnalisation de la liberté d'avorter changera les choses. L'IVG, c'est plus qu'un symbole ou de la communication, il faut de véritables politiques publiques, de la prévention et de la sensibilisation".

Corinne Imbert

Sénatrice de Charente-Maritime

Deux-Sèvres

Le texte a fait l'unanimité dans les Deux-Sèvres. Tous les députés et sénateurs ont voté pour, le sénateur Philippe Mouiller (LR) et les députés Delphine Batho (NUPES-Ecologiste), Jean-Marie Fiévet (Renaissance) et Bastien Marchive (Renaissance). Une abstention a été tout de même relevée, celle du sénateur Gilbert Favreau (LR).

Vienne

C'est la même chose dans la Vienne. L'intégralité des parlementaires a approuvé le texte, le sénateur Bruno Belin (LR) et les députés Lisa Belluco (NUPES-Ecologiste), Sacha Houlié (Renaissance), le Président de la commission des Lois de l'Assemblée nationale, Pascal Lecamp (Modem) et Nicolas Turquois (Modem). 347 sénateurs ont siégé ce lundi au Congrès de Versailles au lieu de 348, en raison du siège vacant de Yves Bouloux qui a récemment posé sa démission. Une élection partielle est prévue le 17 mars prochain.

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