Un comité de suivi entre syndicats, direction et préfecture a lieu ce lundi à la préfecture de la Vienne. Au menu des discussions, la situation des Fonderies et les commandes qui tardent à venir.
La reprise des Fonderies Fonte et Alu par le géant anglais Liberty House en avril dernier devait relancer l'activité, avec des promesses de commandes, de Renault, notamment, le principal donneur d'ordre. Le nouveau propriétaire avait annoncé sa volonté d'injecter 10 millions pour diversifier les activités.
La réalisation des promesses se fait attendre
Mais 10 mois plus tard, force est de constater que les promesses ne sont pas tenues. Les commandes ne décollent pas, la production est en baisse et l'inquiétude des salariés ne retombe pas. Le groupe Liberty de son côté n'a mis que 23% de la somme promise. Et dans les ateliers de fonderie fonte, certains salariés sont au chômage partiel depuis la fin du mois de septembre.
La réunion du comité de suivi devrait permettre de clarifier les choses. Le syndicat CGT lui, attend des réponses claires.
Ce qu'on va aller chercher, ce sont des réponses de la part de Renault et de Liberty et savoir si l'état aide ou va pousser sur les engagements de ces deux acteurs.
Thierry Waye, délégué CGT Fonderie Fonte
De nouvelles promesses, mais les syndicats sont méfiants
À l'issue du comité de suivi, les représentants syndicaux ont expliqué que la réunion n'avait rien apporté de plus. Seul élément un peu tangible, la promesse faite par Liberty d'injecter d'ici à la fin de la semaine trois millions d'euros à la fonderie Alu. 1,5 million pour la continuité de l'activité et 1,5 million pour fabriquer de nouvelles pièces. Mais la CGT reste très sceptique.
Par ailleurs, le syndicat CGT annonce une prise de parole devant les salariés mardi à 14 heures. Et tous les représentants CGT des usines Liberty en France doivent se rendre à Paris le 4 mars prochain pour être reçus à Bercy au ministère de l'Économie et des Finances.