Meurtre au centre psychiatrique de Nieuil-l'Espoir. Théo Hugonnet condamné à 17 ans de prison

Depuis le 23 février se tenait devant les Assises de la Vienne le procès de Théo Hugonnet, accusé du meurtre d'une Jessica Allin à Nieuil-l'Espoir en 2019. Un meurtre commis dans l'enceinte de l'unité psychiatrique Laborit, dont la victime et l'accusé étaient alors pensionnaires. Après avoir reconnu les faits, l'accusé est revenu sur ses aveux.

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À la question " Théo Hugonnet a-t-il volontairement donné la mort à Jessica Allin dans la nuit du 3 octobre 2019 en l'étouffant ?", les jurés de la cour d'assises de la Vienne ont répondu oui, après de longues heures de délibération.

Le jeune homme, âgé de 19 ans au moment des faits, a été condamné à 17 ans de réclusion criminelle, assortis de sept ans d'obligation de soin et de suivi socio-judiciaire.

C'est donc la thèse du meurtre commis par un amoureux éconduit qui a convaincu les jurés. Un jeune homme capable d'une violence extrême, qui souffre depuis longtemps d'un sentiment de frustration, tel qu'il a été décrit au cours des débats.

Pour l'avocat de la famille de Jessica Allin, Maître Pascal Mommée, la culpabilité de Théo Hugonnet ne faisait aucun doute : "Tout vous désigne" lance-t-il à l'accusé au cours de sa plaidoirie. "On a une conjonction assez extraordinaire de présomptions qui pèsent sur une seule personne, aussi bien techniques, scientifiques, que psychologiques et même psychiatriques. Du côté des personnes que je défends, personne n'a de doutes sur la réalité malheureusement des agissements de ce monsieur.", détaille-t-il dans la salle des pas perdus, pendant la délibération.

De son côté, la défense n'a cessé de pointer les failles du dossier d'instruction : garde à vue sans avocat pour cause de grève, aveux extorqués à une personne fragile, absence d'audition d'autres éventuels suspects. Pour l'avocat de Théo Hugonnet, Maître Lee Takhedmit, il s'agissait là d'un "dossier vide de preuve, ou avec des preuves bidonnées."

L'avocat général avait requis une peine de 18 ans de réclusion criminelle, assortie de 15 ans d'obligation de soins et de suivi socio-judiciaire.

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