Le Théâtre Auditorium de Poitiers est occupé depuis ce lundi après-midi par les intermittents du spectacle à l'instar d'une quarantaine de scènes nationales en France.
Les intermittents sont entrés dans le calme au TAP de Poitiers. D'habitude, quand ils viennent ici, c'est pour travailler. Cette fois, ils sont sur la scène pour contester ou plutôt revendiquer. "Nous demandons le retrait pur et simple de la réforme de l'assurance chômage, le maintien des droits sociaux et un plan de relance pour la culture ", énumère Charlotte Gutierrez, représentante syndicale du SFA, le syndicat français des artistes.
@poitiersfr c'est parti pour l'occupation du @TAP_POITIERS ✊
— UD CGT 86 (@UDCGT86) March 15, 2021
Nous travaillons, nous produisons, nous décidons !
Faisons converger les luttes ! pic.twitter.com/hBxpHpPui8
La trentaine de techniciens et artistes s'organise pour rester nuit et jour sur place, pas plus de quinze personnes maximum. Tous ont surtout envie de retravailler afin de recréer des droits pour leur statut d'intermittent.
Dans un communiqué, la mairie de Poitiers a renouvelé son soutien au monde la culture "qui subit depuis trop longtemps la crise sanitaire."
Le mouvement régional a démarré à Niort
Les intermittents de Poitiers ont pris conseil ce week-end auprès de leurs homologues de Niort, qui ont ouvert le bal en région dès jeudi 11 mars au matin, en occupant la scène du Moulin du Roc. Depuis, ils se relayent pour permettre de poursuivre le mouvement.
Depuis ce lundi après-midi aussi, l'une des trois salles de La Coursive, le théâtre Verdière, est, elle aussi, occupée. Le mouvement régional est dans la continuité de l'initiative démarrée à Paris au théâtre de l'Odéon le 4 mars dernier.
REVOIR le reportage de Dominique Laveau et Alain Darrigrand sur les intermittents à Niort