Samedi 23, l'association Libération Animale 86 a organisé un rassemblement devant la mairie de Poitiers, pour demander à la ville d'interdire les cirques avec animaux. Dans la Vienne, aucune commune n'a pour l'instant pris ce genre de décisions.
L’association Libération Animale 86 a organisé un rassemblement devant la mairie de Poitiers, samedi 23 mars, pour demander l’interdiction des cirques avec animaux dans le Grand Poitiers. "Tous les cirques avec animaux, et pas seulement les cirques avec animaux sauvages", précise Gladys Asunta, la co-présidente de l’association.
Un chat ou un animal exotique n’est peut-être pas considéré comme sauvage, mais souffre autant de la captivité et du dressage.
Depuis 2016 l’association organise régulièrement ce genre de manifestations chaque fois qu’un cirque avec animaux s’installe en ville. Le rassemblement du jour, alors qu’aucun cirque n’est installé, vise surtout à interpeller les élus, à commencer par le maire Alain Claeys. Il s’inscrit dans le cadre d’une campagne nationale lancée par l’association Code animal, pour obtenir des prises de positions des municipalités.
Exigeons l’interdiction des animaux dans les cirques ! #Poitiers @assola86 @poitiersfr pic.twitter.com/86p0FCnGyU
— Bernie (@Gomasio__) 23 mars 2019
A ce jour, selon Libération Animale 86, 334 villes dont 68 de plus de 10 000 habitants se positionnent contre les cirques avec animaux. Tout récemment en Charente, le maire de Cognac a fait part de son souhait de s’opposer à l’avenir à la venue de tels cirques. Dans la Vienne en revanche, aucune ville n’a pris ce genre de décisions. "On sait que si ça se fait, ça ne se fera pas du jour au lendemain", note Gladys Asunta. Les militants veulent d’abord que les municipalités commencent par prendre des vœux en ce sens, en leur rappelant qu’il y a "des cirques très bien sans animaux".
En parallèle de ses rassemblements, Libération Animale 86 a lancé une pétition contre les cirques avec animaux. Elle avait, avant l’action du samedi 23 mars, recueilli déjà près de 2.000 signatures : "On est nombreux à demander cette interdiction, constate Gladys Asunta. Ce n’est pas une revendication portée par dix personnes à Poitiers."