Poitiers : un centre médical de soins immédiats ouvre et devrait soulager les Urgences

Un centre médical destiné à traiter les "petites urgences" ouvre à Poitiers. Il est créé par d'anciens médecins urgentistes. Déjà expérimentés dans des pays anglo-saxons, ce type de centre devrait aussi soulager les Urgences du CHU.

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En cette fin février, le centre médical de soins immédiats n'est pas encore tout à fait prêt à accueillir les "petites urgences". Des ouvriers s'activent et terminent l'installation et l'aménagement des salles de consultation. Une première salle de soins est prête, celle accueillant la radiographie le sera tout prochainement. Car dès le 1er mars, les premiers patients seront bien là.

Créé par quatre anciens médecins urgentistes du CHU, ce centre médical, situé zone de la République à Poitiers, est destiné à traiter la part des urgences les moins graves : entorses, chutes traumatiques, lombalgie, plaies, douleurs abdominales... 

Soulager les Urgences

"Entre 30 et 40% des gens qui arrivent aux Urgences souffrent en fait de petites pathologies", explique le Dr Jean-Yves Lardeur, l'un des médecins co-créateurs du centre et lui-même ancien chef de service des Urgences du CHU de Poitiers. "Ce sont ces soins-là que l'on accueillera."

Les patients qui appelleront le 15 ou qui ne pourront pas obtenir un rendez-vous chez leur généraliste pour une urgence pourront être réorientés vers ce centre, sans rendez-vous. "Nous traiterons les urgences qui ne nécessitent pas un plateau médical important." Ainsi, la structure devrait contribuer à "soulager les Urgences du CHU".

Des examens de radiologie, d'échographie ou de biologie pourront être effectués sur place. Le médecin généraliste restant le référent, le centre n'est pas appelé à suivre les patients. Il constitue ainsi un maillon jusque-là inexistant entre la médecine générale et la médecine urgentiste.

Déjà très expérimentés dans certains pays anglo-saxons, ce type de centre se révèle une "offre supplémentaire de régulation".

La consultation y sera facturée comme un acte médical généraliste (secteur 1, sans dépassement d'honoraires).

 

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