Les sapeurs-pompiers de la Vienne sont en colère depuis plusieurs mois. Ils réclament des postes et de meilleures conditions de travail. Leurs syndicats ont été reçus par le président du conseil départemental.
Le 15 octobre dernier les pompiers de la Vienne avaient déjà participé à la journée d'action lancée par leurs syndicats. Ils dénoncaient le manque d'effectifs, des missions en augmentation et des agressions aussi de plus en plus régulières.
Deux mois plus tard, rien n'a vraiment changé. Les revendications sont toujours là et elles n'ont pas été satisfaites. Le nombre des interventions continue d'augmenter, avec le sentiment parfois de ne pas faire vraiment leur travail d'urgence. Les pompiers sont très souvent appelés pour de l'assistance médico-sociale pour pallier le manque d'ambulances.
Les postes qu'ils réclament pour travailler dans de meilleures conditions ne sont pas arrivés.
Et les agresions n'ont pas diminué.
Une entrevue avec le président du conseil départemental
Bruno Belin, le président du conseil départemental de la Vienne, principal financeur du service départemental d'incendie et de secours, a reçu une délégation. Il sait bien que la côte de popularité des pompiers est telle qu'il ne peut rester inactif.
À l'issue de la réunion, le président Bruno Belin rappelé les effort déjà consentis par le répartement :
Nous avons augmenté la dotation annuelle de 20% depuis 2015 et engagé la création des deux nouveaux casernements tant attendus à Poitiers. Ils vont être mis en service dans le 1er semestre 2020 avec une participation du département de 10 millions d’euros. Bruno Belin, président du CD de la Vienne
Il rappelle également les investissements pour les centres d’incendie et de secours de Gençay, des Trois Moutiers et de Lencloître.