PORTRAIT. "C'est un métier assez méconnu" : passionnée de chevaux, une jeune poitevine devient dentiste équin

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Louise, une jeune poitevine est devenue dentiste équin il y a quelques mois. Portrait.
Louise, une jeune poitevine est devenue dentiste équin il y a quelques mois. Portrait. . ©Augustin Guillot / France Télévisions

Louise Guilloteau, jeune poitevine, est devenue dentiste équin il y a quelques mois. Une profession méconnue, mais indispensable pour assurer l'hygiène dentaire, essentielle à la bonne santé des chevaux.

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En janvier, Louise Guilloteau s'est engagée dans une nouvelle voie professionnelle. Diplômée de la faculté des sports, la Poitevine a décidé à 23 ans de devenir technicienne dentaire équin. Pour apprendre ce métier rare, elle s'est formée pendant un an et demi dans une des deux écoles françaises. Avec une vingtaine d'interventions à son actif, Louise commence à prendre ses marques. 

Un métier rare

Ce mercredi 10 avril, elle s'est rendue chez une cliente pour réaliser le soin dentaire de ses trois chevaux. Lorsqu'elle arrive sur les lieux, Louise pose directement un padane qui permet d'ouvrir en grand la gueule du cheval et effectuer le travail correctement.

Louise Guilloteau, dentiste équin, pose un patane dans la gueule du cheval. © Augustin Guillot / France Télévisions

Son premier patient s'appelle Eliott et pèse près de 900 kg. La dentiste équin remarque qu'il a de grosses surdents avec un décalage antérieur. Elle procède alors au nivellement pour râper toutes les surdents de l'équidé. Ce sont des soins indispensables pour la bonne santé du cheval. Ils doivent être réalisés une fois par an pour les chevaux adultes et tous les six mois pour les jeunes de 2 à 5 ans. Ces actes peuvent être aussi pratiqués par les vétérinaires.

La dentiste équin procède au nivellement pour râper les surdents du cheval. © Augustin Guillot / France Télévisions

"Il faut aimer le plein air"

"C'est essentiel parce que les surdents par exemple, ça vient gêner au niveau de la mastication. Les soucis de mastication peuvent entraîner des gros problèmes digestifs. Les cavaliers aujourd'hui ne connaissent pas forcément le métier de dentiste équin donc il faut déjà être passionné pour le connaître", confie la dentiste. "Et pourquoi choisir ce métier... Encore une fois, il faut être passionné. C'est physique, on est dehors toute la journée, il faut aimer le plein air".

C'est une profession qui peut être difficile lorsque le cheval n'est pas coopératif : "Ça peut vite bouger dans tous les sens, donc il faut être vigilant à ce que l'animal ne se blesse pas, ainsi que les propriétaires. Si ça se passe mal, on appelle un vétérinaire pour reprogrammer un rendez-vous et qu'il y ait une sédation et que le soin soit fait dans le calme".

"Avant, je faisais venir quelqu'un de très loin, mais maintenant, il y a une spécialiste à côté, c'est génial, il faut en profiter", s'enthousiasme Laure Cheron, la propriétaire des chevaux. Dans le département de la Vienne, ils ne sont que trois à exercer le métier de technicien dentaire équin. En France, ils sont 260.

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