Le 77ème congrès du Parti Socialiste s'est ouvert ce vendredi matin à 11h au Parc des Expositions de Poitiers. Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire est arrivé à la mi-journée mais les 4 000 congressistes annoncés se font attendre et les rangs sont plutôt claisemés.
C'est souvent comme cela la première journée, nous assure-t-on du côté des organisateurs. Les militants vont arriver progressivement pour être présents samedi et dimanche. Ce premier jour consacré à l'Europe n'a donc pas rempli la grande salle installée au centre du Parc des Expositions. Parmi les membres du gouvernement, François Rebsamen, ministre du Travail, a devancé ses collègues. Manuel valls, le premier ministre, sera présent pendant deux jours et doit arriver dès ce soir à Poitiers pour une réception. Il prendra la parole dimanche avant la clôture du congrès.
Christian Paul : pas de chèque en blanc à Manuel Valls
Christian Paul, le leader des frondeurs, quant à lui était bel et bien présent dès aujourd'hui. Il a tenu une première conférence de presse. Il a affirmé souhaiter un congrès serein. "S'il ne l'était pas ce ne serait pas de notre faute" mais "il ne s'agit pas de rentrer dans le rang" a-t-il ajouté avant de préciser nous ne serons "ni caporalisés ni dans la contestation puérile". Christian Paul a annoncé qu'il souhaitait forger "un courant d'idées" avec l'aile gauche du PS. "Il n'y a pas de chèque en blanc à Manuel Valls" a-t-il averti.Le congrès a été ouvert cet après-midi par un discours de Benoît Tirant, le premier secrétaire fédéral de la Vienne, qui avait auparavant accueilli Jean-Christophe Cambadélis en compagnie d'Alain Claeys, député-maire de Poitiers.
Le récit de cette première journée avec le reportage de Marion Mercier, Marie Benoist et Patrick Mauduit :