Ségolène Royal, la ministre de l'Environnement et ex-présidente de Poitou-Charentes, était interrogée, dimanche sur LCI, sur un éventuel ralliement à Emmanuel Macron après celui du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. Ele a déclaré de ne pas vouloir participer au "feuilleton des ralliements".
"Il ne faudrait pas qu'au feuilleton des affaires succède un feuilleton des ralliements." "Où est le débat d'idées ? Les Français aujourd'hui n'obéissent plus aux ordres de vote. Il faut faire attention, les candidats doivent aujourd'hui se préoccuper du fond des sujets, de la façon dont on peut encourager les citoyens à venir voter, car le plus grand risque aujourd'hui c'est l'abstention" a déclaré Ségolène Royal.
"Je ne participerai pas à ce feuilleton" des ralliements, a-t-elle conclu.
Coups de couteaux dans le dos
D'autre part, Benoît Hamon, a lancé dimanche soir un appel sur France 2 aux électeurs de gauche à ne pas "voter par défaut" et dénoncé les "coups de couteau dans le dos" plantés par des "caciques qui veulent rester au pouvoir" et avec qui "il n'aurait pas gouverné". Le candidat socialiste a dénoncé "des ralliements qui consistent à (lui) planter des couteaux dans le dos". "On m'annoncerait même la semaine prochaine une mise à mort avec le ralliement de Manuel Valls à la candidature d'Emmanuel Macron", a-t-il lâché.