Un réseau de trafic de drogue opérant dans l'Ouest de la France a été démantelé, annonce ce vendredi 21 août le parquet de Rouen. L'enquête a permis la mise en examen de quatre suspects, et la saisie de 65 kilos d'héroïne. La drogue était dissimulée dans le coffre d'une voiture à Poitiers.
Une grande quantité d'héroïne, 65 kilos, a été découverte par les policiers, lundi 17 août, "dans une cache aménagée dans un véhicule stationné sur un parking à Poitiers".
Une découverte menée dans le cadre d'une importante enquête portant sur un trafic de drogue dans tout l'Ouest de la France, annonce le parquet de Rouen ce vendredi 21 août.
Ouverte par le parquet de Rouen "depuis plusieurs mois", l'enquête s'est d'abord concentrée "autour de deux frères" agissant à Rouen, Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), Tours et Poitiers.
Quatre suspects mis en examen
Lundi 17 août au matin, une vaste opération mobilisant 70 gendarmes a permis l'interpellation de six personnes à Tours, Joué-les-Tours (Indre-et-Loire), Buzançais (Indre), Brionne (Eure) et Parcoul-Chenaud (Dordogne) .Trois hommes âgés de 20 à 40 ans ont été mis en examen par un juge d'instruction et écroués tandis qu'une femme d'une vingtaine d'années, également mise en examen, a été laissée libre sous contrôle judiciaire.
Les perquisitions réalisées ont permis la découverte et la saisie de près de 58.000 euros en numéraire, de 8 véhicules et deux scooters, 3 armes de poing avec leurs munitions, une presse artisanale servant à compacter les produits stupéfiants et plusieurs objets de luxe.
Plusieurs mois d'enquête
Les investigations ont été menées par les sections de recherches (SR) de la gendarmerie de Rouen, Orléans et Poitiers ainsi que par le groupe d'intervention régional (GIR) de Rouen avec le concours des gendarmes du C3N (Centre de lutte contre les criminalités numériques).Cette unité de la gendarmerie spécialisée dans la cybercriminalité, qui menait "une enquête internationale sur le démantèlement d'un réseau crypté de téléphonie utilisé par les groupes criminels européens", a permis de fournir aux enquêteurs "des éléments de preuve impliquant l'un des principaux protagonistes de ce trafic", d'après la même source.
#Lutte #stups
— Gendarmerie de la Seine-Maritime (@gendarmerie_076) August 22, 2020
Une enquête qui démarre à la section de recherches #Rouen et se termine à Poitiers ??
✅+ 65 kg d’héroïne
✅ 58 000 ?
✅ 8 ? + 2 ?
✅ 3 ?
❎ 4 ?mis en examen dont 3 en détention provisoire@Gendarmerie https://t.co/LHzzyEgaT8 pic.twitter.com/KVDrK9dqTR