Chaque année, en France, elles sont des milliers à être touchées par le cancer du sein. Dans le cadre d’Octobre Rose, trois femmes ont accepté de témoigner de leurs vécus. Un parcours fait de moments difficiles, bien sûr, mais aussi de sourires. Une maladie qui les a transformées et qu’elles appellent à prévenir le plus tôt possible.
Elles sont trois. Mais tous les ans, en France, elles sont des milliers. Trois femmes qui, malgré leurs différences, leurs expériences et leurs vécus ont une chose en commun : avoir été atteintes par le cancer du sein. Alexandra Delaune, Bellinda Biget et Stéphanie Duquerroy ont accepté de livrer à France 3 leurs histoires. Un parcours très dur qui les a forgées. "J’ai eu la chance de m’en être sortie", racontent-elles, tour à tour. À présent, marquées profondément encore aujourd’hui, elles appréhendent la vie sous un autre angle.
La première cause de mortalité
Le cancer du sein est le plus fréquent chez la femme. Plus d’un tiers des cancers diagnostiqués chez la femme sont des cancers du sein. Près de 60 000 nouveaux cas sont détectés chaque année en France. Loin des idées reçues d’une maladie qui se soignerait "bien", c’est aussi la première cause de mortalité chez la femme pour un cancer avec plus de 12 000 mortes par an.
Aujourd’hui, en France, le dépistage du cancer du sein est ouvert pour les femmes à partir de 50 ans. Pourtant, Alexandra Delaune, Bellinda Biget et Stéphanie Duquerroy peuvent en témoigner : le cancer du sein touche les femmes de tous âges et souvent dès la quarantaine, comme elles. L’enjeu est fort, car souvent, les professionnels de santé refusent de faire des examens si les personnes sont "trop jeunes". "Si je n’avais pas bataillé pour avoir une mammographie, je serais morte", insiste Alexandra Delaune.
Au-delà des parades, des parapluies roses et des paillettes, Octobre Rose est l’occasion de récolter des fonds, essentiels pour faire avancer la recherche. Mais aussi de sensibiliser au cancer du sein, et notamment à l’autopalpation, la première défense face à la maladie. Un discours que tiennent les associations comme Ruban Rose ou la Ligue contre le cancer, depuis de longues années.
Témoignage de Bellinda - 49 ans
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Bellinda Biget s’est vu diagnostiquer un cancer du sein à 43 ans. Âgée aujourd’hui de 49 ans, elle est en rémission complète. Une fois son traitement terminé, elle a entrepris une reconversion professionnelle. Autrefois assistante maternelle, elle s’est depuis lancé dans la sylvothérapie.
Témoignage d'Alexandra - 42 ans
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Alexandra Delaune à 42 ans. Un cancer du sein lui a été diagnostiqué à 40 ans. Assez rapidement, suite à la rencontre de Mélody Larcher, Alexandra Delaune souhaite également s’engager auprès des autres malades. Elle crée son association Cap’Zelles, et décide – en plein traitement – de participer au Rallye Aïcha des Gazelles une fois ses chimiothérapies terminées en 2022. Malheureusement, elle ne peut participer à l’édition 2022 à cause du Covid-19, mais compte bien être au départ de l’édition 2023, en mars prochain.
Témoignage de Stéphanie - 42 ans
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Stéphanie Duquerroy est maman de deux filles qu’elle élève seule aujourd’hui à 42 ans. Elle a 40 ans quand son cancer du sein lui est diagnostiqué. Durant son combat, elle a tenu à beaucoup partager son vécu sur les réseaux sociaux, pour extérioriser, mais surtout sensibiliser. Elle est aujourd’hui engagée dans la Ligue contre le cancer.
