Des auditions compliquées pour les deux suspects
Plus de quatre mois après les faits, deux interpellations ont eu lieu mardi matin. Il s'agit de deux patients identifiés comme suspects. Placés en garde à vue, ils sont entendus par les gendarmes.Les auditions ont commencé mais elles s'avèrent très compliquées car ces deux hommes souffrent de maladies psychiatriques. L’un est pour le moment complètement muet devant les enquêteurs alors que l’autre ne semble tout simplement pas se rendre compte de sa situation.
Depuis le début, le travail des enquêteurs se déroule dans un contexte particulier et une ambiance pesante au sein de l'établissement. Comme le procureur de la République de Poitiers le supposait au tout début de cette affaire, le ou les suspects étaient bien parmi les 26 patients présents ce soir-là, dans l'établissement. Le bâtiment qui dépend du centre hospitalier psychiatrique Henri Laborit est complètement fermé la nuit et aucune trace d’effraction n'a été constatée après les faits. Depuis le début de l'enquête, les premières auditions ont été très difficiles à mener du fait de la fragilité des patients, et les analyses ADN n’avaient pas permis d’identifier formellement un suspect.
Les deux hommes suspectés très tôt
Les deux patients, placés en gared à vue, ont été suspectés dès le début de l'enquête. Ils étaient très agitée après le meurtre de Jessica et avaient été transférés dans d'autres unités de soins psychiatriques.Pour répondre au climat de crainte qui régnait dans l'hôpital de Nieuil, des serrures que les patients pouvaient verrouiller de l'intérieur avaient été posés sur les portes des chambres, le personnel soignant pouvant toujours ouvrir de l'extérieur.
Nieuil-L'espoir (86) : deux patients du centre psychiatrique suspectés de meurtre