3 jours après l'agression et le viol de la joggeuse sur les bords du Clain à Poitiers, l'enquête, confiée à la police judiciaire de Poitiers, est au point mort. Les enquêteurs multiplient les patrouilles et les enquêtes de voisinage en espérant que les traces ADN relevées parlent rapidement.
Le parquet de Poitiers pourrait tenir une conférence de presse ce vendredi matin alors que la jeune femme de 25 ans est toujours soignée au CHU de Poitiers. Depuis 3 jours, les policiers multiplient les enquêtes de voisinage et tentent de recueillir des indices pour identifier l'auteur du viol qui a gardé son casque sur la tête en commettant ces faits. Les patrouilles de police sont devenues fréquentes sur ce chemin emprunté quotidiennement par de nombreux joggeurs.Le silence demeure la règle dans ce dossier, tant du côté des enquêteurs que de celui du parquet de Poitiers où aucun détail n'est donné sur l'état d'avancement d'une enquête "sensible". Les prélèvements réalisés sur le lieu de l'agression vont-ils parler ? C'est en tous cas le souhait des policiers qui ne souhaitent pas laisser dans la nature un individu capable de commettre des actes d'une grande violence.
Le reportage de Marie-Noëlle Missud, Antoine Morel et Nicolas Colombeau :
durée de la vidéo : 00h01mn38s
Reportage Marie-Noëlle Missud et Antoine Morel
•
©INA