Raffarin fustige "la fausse fermeté" de Sarkozy face à la "solidité" de Juppé

L'ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, fervent soutien d'Alain Juppé, a fustigé samedi la "fausse fermeté et autorité" de Nicolas Sarkozy face "à la solidité" d'Alain Juppé, en marge de la rentrée politique du candidat à la primaire à Chatou.

"Il ne faut pas pratiquer ce que j'appellerai une fausse fermeté, une fausse autorité. De choisir un thème et de prendre des postures face à ce thème", a-t-il indiqué à la presse questionné sur les thèmes développés par son principal rival Nicolas Sarkozy.

Il faut de la vraie fermeté, mais de la vraie fermeté sur des vrais sujets et pas forcément aller chercher le burkini qui est un sujet certes d'importance mais pas de la première importance. Nous avons d'autres urgences."
Jean-Pierre Raffarin.


"Il ne suffit pas de choisir le meilleur candidat, il faut choisir le meilleur président", a-t-il dit. "Le temps des promesses est passé,"demain tout est possible, yes we can", ce ne sera pas le sujet de 2017", a-t-il estimé. "Je ne crois plus au marketing, je ne crois plus à la promesse, à tous ces meetings débordants d'enthousiasme", a-t-il poursuivi en allusion à l'ancien chef de l'Etat, sans le citer.

"Juppé est crédible (...) Juppé, les gens l'aiment comme ça, c'est parce qu'il est solide", a-t-il dit.

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