Vigilance en Limousin face à la grippe aviaire

Une autre épidémie a fait son entrée dans l’actualité : la grippe aviaire. Elle frappe surtout des élevages de volailles dans les Landes. Le Limousin n’est pas touché pour l’instant, mais les producteurs sont très attentifs à la situation.

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La grippe aviaire vient d'un virus transporté par les oiseaux sauvages. Ils partent de Russie et du nord de l’Europe, et ils migrent vers l’Espagne et l’Afrique.

La Nouvelle Aquitaine se trouve dans ce couloir migratoire, avec des zones humides et beaucoup d’élevages en plein air.

Conséquence : le virus se transmet aux animaux d’élevage ici plus qu’ailleurs. Mais dans la grande région, le Limousin est relativement préservé car nos 500 élevages y sont plus dispersés,

 

Un épisode particulièrement important

 

C’est la troisième épidémie de grippe aviaire en quatre ans, mais selon les spécialistes, elle est plus violente.

Le problème, c’est la souche du virus de cette année : H5N8. Le virus est très virulent et il se transmet par le vent et le brouillard.

Les souches précédentes avaient besoin d’un support solide pour se transmettre, comme par exemple des plumes. 

 

Un risque pour l’homme ?

 

Ce virus peut passer de l’oiseau à l’homme. Le site internet de l’Institut Pasteur explique très bien le phénomène : à l’heure actuelle, dans les cas humains avérés de grippe aviaire, les personnes étaient en contact direct avec des volailles infectées. Mais, dans de très rares cas, il y a eu une transmission entre humains.

C’est ce qu’il faut éviter, et on sait que la propagation de l’infection chez les oiseaux augmente la probabilité de l’apparition d’un nouveau virus dans la population humaine.

 

Comment faire face ?

 

En 2016, il y avait eu un vide sanitaire dans tout le Sud-Ouest : à l’époque, on connaissait moins bien le virus et toutes les exploitations n’étaient pas aux normes.

Depuis, beaucoup de progrès ont été faits, aucun volatile n’est déplacé sans qu’on le teste. Les canards sont actuellement confinés sous des filets pour éviter les contacts avec les oiseaux sauvages.

Selon Emmanuel Carbonnière, de la chambre d'agriculture de Corrèze, "un cahier des charges biosécurité a été signé en 2016, avec un panel de mesures. Dès qu'il y a une suspicion, le vétérinaire est prévenu."

Bertrand Issartier, éleveur en Corrèze, raconte : "On peut sortir les canards seulement un certain nombre d’heures dans la journée, et sur des parcours réduits."

S’il y a une infection, on procède à un abattage massif, avec la mise en place de vides sanitaires et de zones de sécurité sur plusieurs kilomètres. C’est ce qui se passe actuellement dans les Landes, et qu’on ne voudrait pas voir en Limousin.

Pour l’heure, les éleveurs de Haute-Vienne, Creuse et Corrèze ne semblent pas encore inquiets, mais ils suivent de près l'évolution de la situation.

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