Jeudi matin, à 11H , élus, policiers et habitants de Saint-Gaudens se sont rassemblés sur la place principale de Saint-Gaudens (Haute-Garonne) pour préserver l'existence du commissariat.
De 600 à 1.200 personnes selon les témoignages, dont des élus, ont manifesté. Ils s'opposent ainsi à l'éventualité d'un redéploiement des forces de sécurité en France qui aurait localement pour conséquence le remplacement du commissariat de Saint-Gaudens et de ses policiers par des gendarmes.
Jeudi matin, les policiers ont vu se rassembler autour d'eux des élus, des habitants mais également des confrères venus de Tarbes et de Toulouse.
Une pétition a reçu des milliers de signatures.
Des commerçants ont fermé leurs rideaux.
"Je pense que la mobilisation a montré qu'il y a un large refus de cette fermeture" du commissariat, qui compte une cinquantaine de policiers, a affirmé de son côté le maire PS de Saint-Gaudens, Jean-Raymond Lepinay, qui a déjà vu dans sa ville la fermeture du tribunal et de la représentation de la Banque de France.
Le projet de redéploiement, à l'étude au ministère de l'Intérieur, concernerait nationalement neuf brigades de gendarmerie couvrant 17 communes qui passeraient en zone police et huit circonscriptions de police (sur 19 communes) qui passeraient en zone gendarmerie, parmi lesquelles Saint-Gaudens.
Concertation
Le préfet de Haute-Garonne, Henri-Michel Comet, a été chargé de mener d'ici au 15 mars une "concertation" avec les élus locaux, les policiers, les services judiciaires notamment.