Le projet d'extension de la porcherie divise à Causse-et-Diège en Aveyron

Le Coderst (Conseil départemental de l'environnement et des risques sanitaires et technologiques) doit rendre son avis sur ce projet aujourd'hui. Un avis en général suivi par le préfet. Pro et Anti porcherie n'en finissent pas de se déchirer. Le point sur les forces en présence.

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Le Coderst (Conseil départemental de l'environnement et des risques sanitaires et technologiques) doit rendre son avis sur ce projet aujourd'hui. Un avis en général suivi par le préfet. Pro et Anti porcherie n'en finissent pas de se déchirer. Le point sur les forces en présence

  • les faits

La porcherie de la Sanguinette, à Cassanus, commune de Causse-et-Diège en Aveyron est porté par le GAEC Cassan qui a déposé un projet d'extension qui prévoit de passer de 1170 à 2996 places soit une production annuelle de 8 000 porcs et 4 000 m3 de lisier épandu. Un projet qui ne prévoirait pas de création d'emploi Le commissaire enquêteur a rendu un avis favorable en novembre dernier.

  • Les pour

La FDSEA et les jeunes agriculteurs défendent bec et ongles le dossier et ont même manifesté à Villefranche la semaine dernière. Ils affirment que toutes les normes françaises sont respectées tant sur le plan économique que social, environnemental et sanitaire. les deux syndicats s'étonnent des réticences dont semble faire preuve le sous-préfet dans ce dossier.

  • Les contre

Nutergia, un laboratoire qui emploie 155 personnes à Capdenac-Gare. L'entreprise a acheté un terrain de 27 748 m2 à Causse -et-Diège pour une nouvelle implantation, pour un projet de 3 millions d'euros recherche et développement (1er tranche). Cette nouvelle implantation se ferait juste à côté de l'extension de la porcherie. D'où l'inquiétude du dirigeant de Nutergia, Antoine Lagarde. (voir notre reportage ci-dessous)

Un collectif contre le projet a été créé. Outre la dénonciation d'un rapport où les questions et remarques des opposants auraient été en partie tronquées ou «adoucies», il met en avant les risques de la pollution des nappes phréatiques, liés à l'épandage au regard de la nature du sol ; la mise en péril des squelettes et peintures de la grotte de Foissac ; les menaces économiques et les nuisances olfactives.

 

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