Les faits auraient débuté le 28 juin 2011. Une altercation verbale a lieu dans un restaurant rapide entre un groupe de personnes et des parachutistes du 8eRPIMA. Le lendemain, des hommes câgoulés attaquent un bar à chicha avec violence puis la caserne est, à son tour, assaillie cette nuit-là.
Cet après-midi débute le procès en correctionnelle à Castres. Sur l'ensemble du groupe, deux sont jugés pour violence volontaire avec armes sur plusieurs militaires en faction devant la caserne (lacrymogènes). L'un des deux prévenus est absent. Il est incarcéré au Maroc pour une affaire de trafic de stupéfiants.
Quelques heures auparavant, plusieurs dizaines d'hommes cagoulés et en treillis, encore non identifiés à ce jour, s'étaient introduits dans un bar à chicha pour agresser les clients physiquement et avaient proféré des insultes à caractère raciste. Cette rixe avait fait plusieurs blessés. Ce salon de thé oriental avait ouvert deux mois plus tôt à Castres et le gérant, étonné de cette attaque massive, avait porté plainte pour dégradations.
Le palais de Justice de la sous-préfecture tarnaise est sous haute surveillance, au cas où l'audience tournerait mal. Actuellement, sans que l'on puisse établir de lien entre la première bagarre dans le restaurant rapide puis l'agression du bar à chicha et ensuite celle de la caserne dans la même soirée, certaines parties évoquent "des expéditions punitives" avec une escalade de la violence entre deux groupes.
En novembre 2012, le Procureur avait demandé et obtenu le renvoi du procès en raison de l'absence de plusieurs victimes militaires, en mission en Outre-Mer.
Les bars de Castres obligés de fermer plus tôt le soir
Par ailleurs, à la suite de bagarres alcoolisées dans le centre-ville de Castres impliquant également un groupe de jeunes et un groupe de militaires du 8ème RPIMA, le maire avait pris un arrêté en septembre 2012 limitant les horaires d'ouvertures de deux établissements du centre ville.
