Drame du 3e RPIMa: deux ans avec sursis en appel pour le tireur, les officiers relaxés

La cour d'appel de Montpellier a confirmé mercredi la condamnation de deux ans de prison avec sursis infligée en première instance à Nicolas Vizioz, l'auteur
des tirs qui avaient fait seize blessés lors d'une démonstration du 3e RPIMa à Carcassonne (Aude) en juin 2008, mais a relaxé les officiers.

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La cour d'appel a suivi les réquisitions du parquet général concernant ce sergent âgé de 33 ans, a ajouté 1.500 euros d'amende et demandé la non-inscription au casier judiciaire de la condamnation.
Ce tireur expérimenté et munitionnaire de son unité était l'auteur des coups de feu, tirés sur le public avec un fusil Famas dont le chargeur de 25 à 30 cartouches contenait un mélange de balles à blanc et de balles réelles.

Mystère autour de l'origine de l'erreur
Ancien du Groupement des commandos parachutistes (GCP), Vizioz a toujours assumé sa faute. Mais il n'a jamais pu expliquer l'origine de son erreur, une confusion entre des balles à blanc (couleur grise) et de guerre (verte), intervenue lors d'une démonstration à l'occasion d'une journée portes ouvertes sur la base militaire.

Les officiers relaxés
Cinq officiers, dont deux avaient écopé d'une peine de six mois avec sursis le 14 mai par la chambre militaire du tribunal correctionnel de Montpellier, ont eux
été relaxés par la cour d'appel.
Le substitut général Joël Garrigues avait demandé à l'audience du 5 décembre des peines de sursis pour le principe contre les cinq officiers, dont un seul est encore militaire.
le parquet avait interjeté appel du jugement de première instance avec l'idée d'établir "un deuxième examen purement juridique de la chaîne des responsabilités ayant conduit à ce drame".

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