La CFDT a signé mardi in extremis l'accord exigé par Arcole Industries, qui a maintenu son offre de reprise du groupe Mory Ducros devant le tribunal
de commerce de Pontoise (Val-d'Oise),
Le responsable de la fédération CFDT Transports, André Milan, a signé l'accord déjà approuvé par FO, la CFTC et la CFE-CGC, levant de facto la clause suspensive posée par le repreneur, ont indiqué à l'AFP des délégués CGT et FO, ainsi que le secrétaire CFDT-dissident du comité d'entreprise (CE).
Juste avant l'audience, la CFDT avait affirmé qu'elle ne signerait pas. La personne habilitée à signer l'accord, le délégué de Mory Ducros Rudy Parent, a pour sa part refusé d'apposer sa signature et a quitté la salle d'audience "furieux", selon Denis Jean-Baptiste, le secrétaire du CE.
Le patron de la fédération a pris la responsabilité d'approuver le plan de restructuration,
permettant d'éviter ainsi une liquidation judiciaire directe.
Signature valide ou non ?
Les syndicalistes questionnés par l'AFP s'interrogeaient cependant sur la validité de cette signature. Seuls les syndicats représentatifs d'une entreprise peuvent
signer des accords collectifs, selon un juriste.
Le tribunal de commerce rendra sa décision jeudi.
A Bruguières dans la Haute-Garonne ?
Les 32 salariés de Bruguières sont évidemment très inquiets, dans l'attente de la décision du tribunal. Ils savent que le risque de liquidation existe toujours.