Juan Bautista et Paco Perlaza ont hier chacun gracié un de leurs toros. Entre Mexique et Colombie. Dans la grande banlieue de Bogotá, l'afición continue à se battre pour retrouver sa passion interdite par le maire de cette ville de plus de huit millions d'habitants.

Jeudi dernier, Juan Bautista tientait avec le CTJA de Dax, chez l’éleveur colombien Santiago Uribe, propriétaire du fer de « La Carolina », dans la campagne de Medellín. Jean-Baptiste participa le lendemain au festival des arènes de « La Macarena » puis s’envola pour Durango (Mexique) où il a gracié hier, dimanche 16 Février 2014, un toro de Guadiana.
Similitude d’événements heureux, c’est aux portes de Bogota que nous avons assisté à une autre vie sauve de toro…
Plaza de toros « Marruecos », Puente Piedra, province de Cundinamarca. 15h. Enfin plutôt 15h40 avant que ne s’ébranle le paseo. ¾ de remplissage. Trombes d’eau et vent violent à l’extérieur. 11 degrés.

Paco Perlaza : une oreille et deux oreilles symboliques.
Ricardo Rivera : silence et silence
Juan del Álamo : silence et silence

Six toros du fer de « Mondoñedo », très acceptables de charpentes et d’armures. Nobles en général. Dix piques et une chute au total. Vuelta au 2ème et grâce « offerte » au 4ème nommé « Tocayito », numéro 235, 482 kg.
- Le métier, la vista et la technique douce et coulée de Paco Perlaza, le matador de Cali.
- Les doutes et incertitudes (partagés) du public vis-à-vis de Ricardo Rivera, revenu au pays après son apprentissage au Mexique.
- Une soirée sans relief particulier de Juan Del Álamo, un brin absent, trop linéaire et longuet aux armes.
Depuis la fermeture des arènes de la Santamaría de Bogotá, les aficionados filent le dimanche dans cette placita couverte de 2500 sièges. En attendant de regagner le droit de revenir à la capitale où le Maire Gustavo Petro, auteur des interdictions de corridas en 2012, vient d’être révoqué pour corruption.
Sur les gradins, avant le paseo fut repris en chœur : « Petro no, toros si ! ». Enfin, sublime surprise, sûrement le plus beau train d’arrastre jamais aperçu sur le sable d’un ruedo. Deux perles équines.

zoc.

 

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