Colère des personnels pénitentiaires à Perpignan et à Nîmes

Les surveillants du centre pénitentiaire manifestent contre la dégradation de leurs conditions de travail du fait de la surpopulation carcérale. Plusieurs établissements suivent ce mouvement comme à Perpignan et Nîmes.

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Le principal syndicat de surveillants de prison appelle au «blocage de l'institution pénitentiaire» ce mardi, pour protester contre les conditions de travail et de sécurité «insupportables» et réclamer des moyens et une réforme de l'organisation du travail.

L'UFAP, majoritaire au niveau national, appelle les personnels à bloquer les établissements, les extractions judiciaires, les activités socio-culturelles et le travail, ainsi que les parloirs d'avocats. De 115 à 130 des 192 établissements pénitentiaires français pourraient ainsi être bloqués, selon Jean-François Forget, secrétaire général du syndicat.


Une dizaine de surveillants manifestent devant la Maison d'Arrêt de Nîmes.


En cause : la surpopulation carcérale. Dans la région le phénomène touche principalement les centres de Perpignan, Nîmes et Villeneuve-lès-Maguelone.
A Nîmes on compte 442 détenus pour 206 places. Ce serait la troisième prison française en terme de surpopulation.
Les surveillants nîmois déplorent deux agressions récentes.

Les pompiers de Nîmes sont intervenus dans la matinée car le feu menaçait la porte d'entrée de la maison d'arrêt.



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