SNCF: cheminots en grève reconductible à partir du mardi 10 juin.

Les syndicats CGT et Sud-Rail contestent la réforme du système ferroviaire examinée à l'Assemblée nationale à partir du 17 juin.

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La CGT-Cheminots et SUD-Rail ont lancé mardi un appel à la grève de 24h reconductible à partir du 10 juin dans la soirée, quelques jours avant le début de l'examen à l'Assemblée nationale du projet de réforme ferroviaire qu'ils contestent.
Le préavis des deux syndicats, respectivement première et troisième organisation à la SNCF, couvre des arrêts de travail dès le 10 juin à 19H00, a indiqué SUD-Rail. 
A leur demande, la CGT-Cheminots, SUD-Rail et l'Unsa doivent être reçus le 12
juin par le secrétaire d'État aux Transports Frédéric Cuvillier.
Le 22 mai, les trois syndicats (avec l'UNSA, deuxième syndicat qui ne participera pas à la grève)
 avaient réuni des milliers de cheminots à Paris (10.000 selon la police, 22.000 selon les organisateurs) qui ont réclamé une "autre réforme ferroviaire".
La CFDT, quatrième syndicat, a pris ses distances, estimant qu'il valait mieux négocier des aménagements à la réforme, plutôt que jouer le rapport de force.

Le projet de loi sera discuté en première lecture à l'Assemblée les 17, 18 et 19 juin.
Destiné à stabiliser la dette du secteur ferroviaire et à le préparer à l'ouverture totale à la concurrence, le projet de loi prévoit de réorganiser les forces de la SNCF et de Réseau ferré de France (RFF), qui gère le réseau. Mais pour les syndicats, le projet ne règle en rien le problème de l'endettement et ne va pas assez loin dans la réunification des deux entreprises, séparées en 1997.
Lors d'un point sur la situation sociale de la SNCF, François Nogué, DRH du groupe, a dit mardi soir "s'interroger sur les motivations de certains syndicats qui, avec des mots d'ordre réducteurs et simplistes, appellent à cette grève précipitée".
Commentant le préavis déposé, il a jugé qu'il évoquait "des sujets internes à la vie de l'entreprise, qui n'ont que peu de rapport avec la réforme ferroviaire".
M. Nogué a rappelé que tous les syndicats sont en faveur d'un rapprochement entre la SNCF et RFF. "Nous arrivons maintenant dans la dernière ligne droite avant le débat parlementaire et évidemment, les différences de positions, de postures, (entre syndicats) se précisent", a-t-il estimé.
Le DRH de la SNCF a pointé d'un côté "la CFDT et l'Unsa, qui travaillent aujourd'hui à faire amender la réforme", et de l'autre "la CGT et SUD, qui appellent à la grève avant même d'avoir rencontré le ministre". Il a par ailleurs affirmé avoir donné mardi des gages à l'Unsa, lui garantissant que "le projet de loi pouvait être amélioré, enrichi sur un certain nombre de points, pour conforter l'unité sociale du groupe".

Les perturbations sont attendues à partir de mercredi matin et la SNCF détaillera la circulation des trains mardi
Les cheminots doivent se déclarer comme grévistes au minimum 48 heures avant le début du mouvement.

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